Attentat dans un train : fouille sélective des bagages...en 1982

Le 29 mars 1982, la France est touchée par un attentat. Une bombe explose dans le Capitole, le train reliant Paris à Toulouse causant la mort de cinq personnes.

Ce n’est pas la première fois qu’un train est pris pour cible, des voies avaient notamment étaient sabotés par le passé, mais c’est bien la première fois que les terroristes agissent dans un train.

Alain Bédouet qui présente le journal de 13 heures sur France Inter insiste sur le rôle du conducteur du train:

"Le conducteur a eu la présence d'esprit de freiner à mort, c'est comme ça qu'il a empêché le train de dérailler. .."

Attribué plus tard au terroriste vénézuélien pro-palestinien, Carlos, cet attentat, s’il n’a pas été évité, a tout de même été limité dans ses conséquences par l’extraordinaire dextérité du conducteur du train…Mais bien rapidement, et ça vous rappellera quelques débats actuels, la SNCF est mise en cause, par une passagère, une infirmière qui se trouvait dans le train au moment de l’attentat:

"C'est inexplicable. Il n'y avait pas une trousse de secours, pas une boite de secours dans les trains de la SNCF. Un médecin a même nettoyé des plaies avec du whisky trouvé au bar. "

Et désormais, l’on trouvera des trousses de secours dans tous les trains, mais le grand débat, comme aujourd’hui, porte évidemment sur la sécurisation des trains, et là encore, l’histoire comme les solutions semblent bégayer:

Présence policière, fouille aléatoire de certains bagages mais déjà la certitude qu’il est impossible de sécuriser complètement les trains.

Et vingt mois plus tard, une bombe explosait dans un TGV entre Marseille et Paris au niveau de Tain l’Hermitage causant la mort de trois personnes.