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Goldfinger

Après avoir affronté le Dr No en Jamaïque et le SPECTRE à bord de l'Orient Express, James Bond fait son retour en 64 dans Goldfinger. Un film qui va imposer définitivement le mythe de l'agent secret double-zéro-sept, moderne et... suréquipé.
Article rédigé par Philippe Lombard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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L'Aston Martin DB5,
devenue par la suite " la " voiture de James Bond, jusqu'à Skyfall ,
a été très dure à obtenir auprès de la célèbre marque. Lorsqu'à l'été 63, le producteur Harry Saltzman demande à ce qu'on
lui fournisse un modèle, on lui oppose un refus poli. À force d'insistance, on
accepte de lui en vendre un pour 4500
£. Or, il n'est pas question pour le producteur de dépenser un Penny pour
utiliser dans le film des produits existants.

Saltzman obtient quand même un
rendez-vous à l'usine de Feltham, près de Londres. Les deux responsables des
effets spéciaux expliquent alors aux ingénieurs et techniciens d'Aston Martin
les modifications qu'ils comptent apporter : siège éjectable,
mitraillettes, bouclier, plaques rotatives, jets d'huile... bref, autant dire
qu'assez vite, l'incrédulité fait place à l'amusement puis au refus pur et
simple. Convaincu que James Bond doit conduire une Aston Martin DB5, le
spécialiste des effets spéciaux John Stears revient à la charge et propose
d'instaurer une collaboration entre les deux équipes. Deux voitures au final
vont êtres utilisées : l'une, simple, pour les plans de route ;
l'autre, bourrée de " faux " gadgets car, bien sûr, rien ne marche
réellement...

Retrouvez l'interview du réalisateur Guy Hamilton sur le site Histoires de tournages.

Goldfinger est disponible en DVD / Blu-ray chez MGM.

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