Le vrai-faux Michael Jackson. Le tueur à gages le plus bête de l'histoire.
Au sommaire : la polémique rebondit sur l'album posthume de Michael Jackson, avec l'entrée en scène de la fille du King de la pop. Egalement au sommaire, les nouveaux réseaux du crime mondialisé, et un site Internet très particulier : celui d'un tueur à gages.
L'actualité du Web
La Street School : une initiation gratuite au journalisme
C’est le choix du matin sur Internet : la Street
School, une initiation gratuite au journalisme offerte par le site
d'information Street Press.
Vous avez entre 20 et 30
ans ? Vous êtes disponibles les samedis après-midi pendant 15 semaines ? Vous
n'êtes pas forcément diplômé et vous voulez découvrir le métier de journaliste
? Vous avez jusqu'au 8 mars pour vous inscrire au programme de la Street School
créée par le site Street Press. C'est une initiation gratuite au journalisme,
dirigée par une reporter du Figaro, avec le soutien de journal Métro, du
magazine Respect, de Free.fr et de Silicon Maniacs.
Pas de diplôme à la fin,
mais la possibilité de collaborer avec le site et ses partenaires à la fin du programme.
Pour en parler ce matin,
l'invité de l'Hyper Revue de presse est Johan Weisz, le directeur de la
rédaction de Street Press.
Le nouveau Google, c'est aujourd'hui !
Google change de politique de confidentialité
aujourd'hui. Le géant de l'Internet avance une plus grande facilité
d'utilisation et la centralisation des informations des usagers pour un
meilleur service, la CNIL de son côté s'inquiète de ces nouvelles règles.
Des nouvelles règles que
la CNIL estime contraires aux directives européennes sur la protection de la
vie privée et des données. Puisque Google entend désormais centraliser vos
données de navigation et d'utilisation de ses services comme la messagerie
Gmail ou le service de géolocalisation Google Maps. Alors, si vous êtes usager
de Google et de ses services comme des dizaines de millions d'internautes,
prenez le temps de cliquer sur le petit message écrit en rouge qui s'affiche en
haut à droite de votre écran quand vous vous connectez à votre compte Google.
Vous pouvez aussi regarder la petite vidéo d'explication mise en ligne sur
YouTube.
Une seule page de
conditions générales d'utilisation au lieu de 60 règles différentes pour tous
les produits Google. Ca c'est pratique, et cela nous poussera enfin à les lire
au lieu de cliquer j'accepte sans rien étudier.
Et une seule et même base
de données pour concentrer tout ce que Google sait de vous : votre historique
de visite de sites Web, vos rendez-vous inscrits dans l'agenda Google, vos
téléchargements, les vidéos que vous avez regardées sur YouTube, les adresses
que vous avez rentrées dans Google Maps. Le but du jeu selon Google : offrir
des réponses plus pertinentes à vos recherches. Et aller plus loin dans le
service rendu, par exemple : en croisant vos rendez-vous dans l'agenda, le lieu
de la réunion et l'état du trafic routier, Google pourra vous envoyer une
alerte pour vous signaler que vous serez peut être en retard… La firme de
Mountain View sera aussi capable de mieux cibler les publicités que vous verrez
dans vos recherches et pendant la navigation.
Sur le papier, une offre
séduisante, mais aussi invasive dans vos données privées. Sachez que Google
garantit que vos données ne seront jamais vendues à un tiers. Et si vous
devenez complètement allergiques, vous pouvez quitter Google et rapatrier vos
données grâce au data liberation front, le front de libération des données.
Aujourd'hui,
de très nombreux sites vous proposent leur aide pour bien paramétrer votre compte,
pour comprendre les tenants et aboutissants de ces nouvelles règles. Nous vous
recommandons les conseils du site Ecrans.fr, de ZDnet.fr ou de Numérama.com
La revue de presse et du Web
A l'approche des trois ans de la mort de Michael Jackson en juin prochain, la polémique rebondit sur l'album posthume du chanteur...
En décembre 2010, un an et demi après la disparition de la star, Sony Music dévoilait ce fameux album posthume intitulé "Michael". Déjà des fans s'étaient demandé si c'était vraiment sur ce disque la voix de Michael Jackson...
Vrai Michael Jackson ou pas, la famille du King de la pop était restée discrète jusque là. Mais cette fois, la mise au point vient de la propre fille du chanteur. Et selon Paris Jackson, cette voix qu'on entend, ça n'est pas celle de son père.
Confidence faite à des amis pendant un chat vidéo dont le contenu est révélé par le site américain TMZ et repris sur le site spécialisé chartsinfrance. Selon TMZ, Paris Jackson est catégorique, elle parle à des amis dans cette vidéo et elle leur dit que ce n'est pas son père qui chante, pas une seule chanson de l'album posthume.
Et elle donne aussi le nom du faux Michael : le chanteur Jason Malachi dont le nom avait déjà été cité, mais cette fois c'est donc la propre fille du chanteur qui confirmerait la manipulation, selon TMZ...
En feuilletant la presse de ce jeudi, une plongée dans les nouveaux réseaux du crime...
C'est la Une du Point : les parrains du XXIème siècle sont polyvalents, mondialisés, réactifs et dangereux... Une mafia qui vit avec son temps : confronté à des systèmes de sécurité toujours plus sophistiqués, à des techniques policières de pointe, un "boss du crime" doit aujourd'hui aligner à la fois les compétences d'un agent secret et d'un commando des forces spéciales.
Jusque là, le trafic de stupéfiants faisait figure de valeur sûre, mais les temps changent. Selon Jérôme Pierrat, la plupart des organisations criminelles internationales qui agissent en France et en Europe commencent à revoir leur stratégie. Elles investissent désormais des activités jusque là épargnées, comme la finance, l'environnement, l'alimentaire, et elles misent à fond sur les nouvelles technologies, la nouvelle mine d'or pour la mafia.
Le génie national est mis à contribution partout : les Roumains par exemple sont devenus les as du "carding", le piratage de cartes bancaires, les Nigérians sont les champions de l'escroquerie sur Internet.
Les Russes débarquent avec une nouveauté explosive pour l'avenir : le trafic de faux pesticides, des produits redoutables pour la santé et l'environnement, un trafic promis à un bel avenir puisqu'il rapporte déjà plus que celui des stupéfiants.
Enfin l'imagination n'a pas de limite, la spécialité pakistanaise, c'est la pondeuse... La pondeuse, c'est le nom donné par les policiers à un drôle d'élevage, il s'agit en fait d'une batterie de téléphones portables, des dizaines, tous connectés entre eux sur une étagère et pilotés par un ordinateur. Un système qui permet d'appeler frénétiquement des numéros surtaxés, pour empocher la surtaxe via une manipulation saute-frontières.
Les nouveaux réseaux du crime, c'est l'imagination au pouvoir dans l'ombre des nouveaux parrains, et c'est à lire dans le Point...
Et dans un genre beaucoup plus amateur, aux Etats-Unis, on a trouvé le tueur à gages le plus bête de l'histoire...
C'est raconté dans le Los Angeles Times et c'est repris sur le site Gizmodo : pour trouver des clients, notre apprenti-tueur a tout simplement ouvert un site internet, en français ça donnerait tueuràlouer.net. Un site qui promettait comme d'autres l'efficacité du service. Et qui soulignait que grâce à Internet, il n'avait jamais été aussi facile de commanditer un meurtre.
Naturellement, les internautes qui tombaient sur ce site ont tous pensé que c'était une blague. Jusqu'au jour où une femme terrifiée a fait appel au FBI : un type habillé en noir de la tête aux pieds s'était présenté à elle en lui donnant trois jours pour racheter le contrat mis sur sa tête sur le site pour 37 000 dollars. Sinon il serait obligé de faire son travail de tueur.
En bon professionnel, cet artisan du crime s'était d'ailleurs doté des meilleurs outils, il s'était fabriqué un silencieux pour son arme et avait appris toujours sur ,nternet à fabriquer du poison.
Mais le pire, souligne Gizmodo, c'est que le site Web a attiré des vocations : même si cette histoire se termine bien pour les victimes potentielles, et mal pour le tueur qui a été vite repéré, l'offre avait visiblement eu le temps d'attirer une vraie demande sur ce marché très particulier.
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