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Muse, entre le triomphe et la gonflette. Le magazine Six Mois plonge dans le déclin américain.

La "semaine noire" de François Hollande et des Français. La sortie du numéro 4 de Six Mois, avec à la Une l'Amérique en déclin. Du côté du rock, une opération marketing soigneusement orchestrée pour le groupe Muse, encensé dans le Parisien, éreinté dans les Inrockuptibles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Au sommaire :

 - Les titres du jour : information pratique d'abord, les Echos ne seront pas distribués, toujours la grève chez Presstalis dans la distribution qui touche les titres les uns après les autres au fil des jours. Les Echos qui faisaient leur Une sur ces groupes chinois qui passent pour les meilleurs capitalistes du monde parce qu'ils sont en tête d'un classement mondial de la création de valeur pour les actionnaires. Un classement dans lequel l'Europe semble enterrée et la France est larguée, son premier représentant, SEB, est au-delà de la 200ème place.

La presse qui dresse également un sombre tableau de la rentrée pour François Hollande et pour les Français.

 - L'invitée de l'Hyper revue de presse : Marie-Pierre Subtil , rédactrice en chef du magazine Six Mois, le numéro 4 sort aujourd'hui en librairie. A la Une : "USA, nouvelle saison", une plongée dans le déclin américain.

 - Du côté du rock , une opération marketing soigneusement orchestrée pour le groupe Muse. Muse revient et veut frapper fort : le prochain album sort le 1er octobre, on peut en écouter des extraits à partir d'aujourd'hui et toute la semaine sur leparisien.fr qui le présente comme l'un des événements de la rentrée musicale, tant Muse est devenu un poids-lourd du rock. Le Parisien parle même d'un "triomphe annoncé"...

Les Inrockuptibles sont nettement moins enthousiastes : leur critique JD Beauvallet corrige le parfum d'exclusivité du Parisien en signalant qu'on peut écouter l'album un peu partout sur le Net, et il a trouvé l'écoute de l'album a peu près aussi plaisante que "l'observation attentive d'un stroboscope pendant trois quart d'heures". Un mélange du "long hurlement de l'homme moderne qui souffre" et d'une "opérette de supérette"... ou encore "un concours de gonflette musicale grostesque", il n'a vraiment pas aimé, le plus méchant, c'est sa conclusion, quand il parle de Muse comme d'un "album de gentils garçons dépassés"...

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