Eurockéennes de Belfort : l'héritage du rock
Qu'est-ce qui fait une programmation réussie ? Vaste question, à laquelle tentent chaque année de répondre les nombreux festivals de musiques actuelles qui essaiment partout en France. Une question que se pose donc Kem Lalot, le programmateur des Eurockéennes, qui parle de "dosage " quant aux différents styles musicaux proposés pendant trois jours sur les rives du lac du Malsaucy.
A Belfort, la stratégie est rodée : deux ou trois gros noms pour attirer du monde et pas mal de choix plus pointus et d'artistes moins connus. Cette année, les festivaliers vont notamment entendre Sting, toujours fringant et véritable catalogue de tubes, programmé ce dimanche en clôture du festival. L'Anglais qui - comme Christine And The Queens, Etienne Daho ou The Do - est aussi programmé ce week-end au Festival Beauregard en Normandie. Ben Harper et les Chemical Brothers devraient également ramener pas mal de monde...
La diversité en question
On peut se poser la question de la diversité tant certains artistes écument les festivals tout l'été, approchant parfois la vingtaine de dates. Mais aux Eurockéennes, l'ouverture est une valeur cardinale depuis plusieurs années, tout en gardant une forte identité. C'est ce qu'explique Christian Allex, en charge de l'artistique, quand il affirme que la programmation se concentre sur "l'héritage du rock ", que l'on parle de musique électronique, de hip-hop, de reggae...
Ce qui n'empêche pas de possibles découvertes comme, en vrac, Puts Marie, Kevin Gates, Jeanne Added ou Sianna. Ou encore un groupe anglais complètement fou, précédé d'une jolie réputation, Sleaford Mods. Cette formule, entre obligation d'ouverture et choix artistiques, semble fonctionner aux Eurockéennes, qui souffle cette année leurs 27 bougies et espèrent dépasser les 102.000 entrées de l'année dernière. Les 40°C attendus ce week-end vont-ils y contribuer ?...
Les Eurockéennes, du vendredi 3 au dimanche 5 juillet, sur les rives du lac du Malsaucy à Belfort (90)
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