Gaëtan Roussel est de retour
Orpailleur , c'est un mot que Gaëtan Roussel avait oublié, mais quand l'un des
auteurs, qui a travaillé avec lui, l'a évoqué dans les textes, cela lui a fait
tilt : le chercheur d'or des sons, le passage au tamis pour affiner toute sa
matière, c'est exactement ce qu'il a eu l'impression de faire en studio quand
il s'est attelé à ce disque.
Le resultat tient en 11 morceaux, qui se tiennent ensemble de manière trés
subtile, comme lorsque l'on regarde un tableau de loin. Pourtant, la palette
sonore, la production, la voix de Gaëtan Roussel forment un ensemble trés
cohérent. A la fois simple et compliqué, une équation subtile mais largement résolue par
Gaëtan Roussel.
Comme pour son précédent disque, Gaëtan
Roussel a travaillé avec des producteurs plutôt versé dans l'électro-pop, dont
Benjamin Lebeau, la moitié des rémois de The Shoes qui est revenu jouer les
"bidouilleurs" sur ce nouveau disque.
Double écoute
Gaëtan Roussel espère avoir réussi un album à double niveau, que l'on écouterait aussi bien dans sa voiture pour les mélodies qui font avancer,
qu'au casque pour en capter toutes les petites pépites sonores.
Le mariage est parfait entre les mathématiques et la poésie, le second album
solo du chanteur obtient l'une des meilleures notes de la rentrée.
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