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"L'âge de glace - Les lois de l'univers" : du farfelu

Quatorze ans après le premier film, "L’âge de glace" revient sur le écrans avec un 5e épisode intitulé "Les Lois de l’univers". Laurent Valière a rencontré son réalisateur américain Michael Thurmeier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (L'âge de glace 5 © Twentieth Century Fox)

Les créateurs du studio new-yorkais Bluesky ont l’esprit toujours aussi farfelu. Avec le cinquième volet de leur série, leur ménagerie s’étoffe d’un lapin vert à la Bugs Bunny azimuté, d’une paresseuse en robe rouge langoureuse qui n'a rien envier à Marylin et d’un Lama aux couleurs orange et verte adepte du yoga et de positions intenables. Dans "Les lois de l’univers", une pluie de météorites menace de détruire la terre.

Comme toujours, l’histoire est rythmée par les gags de Scrat, le rongeur sans parole à la recherche de son gland qui est cette fois envoyé en orbite dans un vaisseau spatial.  Scrat est malmené, frappé, désintégré, transformé. Le personnage est essentiel au film, et pour le réalisateur Michael Thurmeier, il reste un éternel défi.  "Tout le monde aime le personnage de Scrat. On ressent une pression. Il faut que les spectateurs aiment ces séquences."

Scrat est comme Charlot, il ne peut pas parler

La façon d'écrire les gags de Scrat est aussi assez particulière car rien n’est écrit au départ. "Dans le script du film avec les dialogues des personnages principaux, il est soudain écrit : 'Ça serait bien de mettre ici  une séquence avec Scrat". Et c'est tout. Rien d’autre n’est indiqué. On crée donc les séquences entre nous : vous avez une équipe de dessinateurs dans une salle qui proposent des idées folles. On a eu ainsi une grande séance de brainstorming. J'ai dit par exemple :  Dans ce genre de film avec un vaisseau spatial, il y a toujours quelqu'un qui joue avec la gravité artificielle. Et si Scrat, par accident, éteignait la gravité artificielle et se retrouvait en l’air… Un autre a dit alors : et si c'était l'inverse, et si il mettait trop de gravité, et qu'il allait ramper sur le sol comme une grosse masse de fourrure"

Michael Thurmeier connait bien Scrat, à force de réaliser ses aventures : "Physiquement, on peut tout lui faire subir. Il survit à tout. C’est comme le personnage du Coyotte dans le dessin animé -Bip Bip-. Par contre, il y a une chose que je ne le ferai jamais faire : c’est parler. Scrat est comme Charlot, il ne peut pas parler. C'est un animal, c'est comme ca que je l'aime."

 

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