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"Rosalie Blum" : un film qui fait du bien

Le metteur en scène de "Rosalie Blum" s'appelle Julien Rappeneau. Le fils de Jean-Paul,l’un des rois de la comédie française. Julien Rappeneau, lui-même habile scénariste ("Clo-Clo", "Largo Winch"), il passe cette fois à la réalisation.
Article rédigé par Florence Leroy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 8 min
  ("Rosalie Blum" avec Anémone et Kyan Khojandi © SND Films)

"Rosalie Blum", c’est l’adaptation d’un roman graphique du même nom. il est signé Camille Jourdy. On est à Niort et l’on voit va suivre  trois personnages solitaires : un coiffeur qui vit dans le même immeuble que sa mère envahissante. Une épicière qui obsède ce coiffeur qu'il va la suivre dans ses moindres mouvements. Et la nièce de l’épicière. Sa tante a un service à lui demander car évidemment, elle s’est aperçue qu’elle était espionnée.

C'est un polar ludique, façon "Club des Cinq". Avec beaucoup d’adresse. Le film est construit en trois parties. On va suivre l’histoire avec à chaque fois le regard d’un nouveau personnage. Et peu à peu, l’intrigue va se dénouer sous nos yeux comme un puzzle. C’est un film plein de tendresse, une certaine mélancolie, aussi notamment à travers le personnage de Rosalie Blum incarnée avec grace par Noémie Lvovsky.

C’est drôle,  une vraie comédie avec un ton vif,  des personnages extrêmement attachants. Parmi eux, celui joué par Kyane Khojandi popularisé à la télé avec la série  "Bref" de Canal +. C’est son premier rôle principal au cinéma.

Rosalie Blum, c'est 1h35 de bonheur et de fantaisie.

 

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