Kamini, rappeur et animateur sur France 3 : "Mon tube Marly-Gomont m’a ouvert les portes des médias et du cinéma"
Le rappeur et animateur sur France 3 est l'invité d'Info médias vendredi sur franceinfo. Il raconte comment son clip "Marly-Gomont", du même nom que le village picard où il a grandi, a été sa "carte de presse" après un buzz médiatique.
D'abord infirmier, puis chanteur, Kamini fait désormais de la télévision en tant qu'animateur sur France 3. Tout est parti du clip Marly-Gomont qui a fait un carton sur Internet. Kamini décrit l'ennui des jeunes dans le monde rural, en l'occurence son village de Picardie, Marly-Gomont. Un village de moins de 500 habitants. Il y décrit aussi la difficulté de faire partie de la seule famille noire du village. Ce clip, visionné par plus de 6 millions d'Internautes, relayé ensuite par les médias et adapté au cinéma lui a permis de percer. "Marly-Gomont, j’en suis fier. Pour moi, c’est ma carte de presse. C’est grâce à ce buzz, qui fût d’ailleurs le premier buzz authentique en France, sans tricherie", explique Kamini vendredi 9 février sur franceinfo. "Ça m’ouvre les portes des médias, du cinéma, de pleins de choses. Et c’est devenu un film", s'enthousiasme-t-il.
De chanteur à animateur télé
Kamini anime désormais l'émission Les gens des hauts sur France 3 Hauts-de-France et France 3 national, tous les samedis à 12h55. "C’est une émission où l’on parle de patrimoine matériel et immatériel. C’est une émission où je vais à la rencontre des gens dans les Hauts-de-France", décrit Kamini.
"On parle des parcours de vie parfois surprenants, comme par exemple celui d’un chanteur d’opéra qui du jour au lendemain a dit : 'Je vais être berger comme mon père'". Malgré sa chanson où il semble se moquer de Marly-Gomont, on découvre qu’il aime sincèrement sa région. "J’ai toujours revendiqué ma région et je suis fier de ma région. J’aime assumer mon côté campagnard", affirme Kamini.
Pouvoir rester "simple" et "sincère"
À la question, êtes-vous animateur ou restez-vous Kamini, il répond : "Je suis entre les deux. On m’a demandé de rester moi-même et en même temps d’adopter la casquette et les codes de l’animation télé, sinon on n’est pas dans le cadre. Donc, il faut trouver un juste milieu." Un cadre pas trop contraignant selon lui. "À partir du moment où on me permet de rester moi-même et de garder ma simplicité, parce que j’ai été éduqué comme ça, rester simple et ne pas se prendre la tête, je me sens libre. Et ça me permet de m’exprimer de la manière la plus juste et la plus sincère."
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