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Médias : Christophe Barbier lance un journal "de combat"

Le journaliste sera le directeur éditorial de "Franc-Tireur", un nouvel hebdo contre tous les extrémismes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Le journaliste Christophe Barbier était l'invité de franceinfo le 13 octobre 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Après avoir racheté Elle, Version Fémina, Télé 7 Jours ou Marianne, lancé avec succès S, le magazine de Sophie Davant, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky s’apprête à éditer Franc-Tireur, un hebdomadaire dont le premier numéro sortira le 17 novembre. C'est Christophe Barbier, ancien directeur de la rédaction de L’Express, qui codirigera la rédaction

En attendant, une campagne de pré-abonnement est mise en place sur Facebook. "On a atteint en quatre à cinq jours l’objectif qu’on s’était fixé sur trois semaines, ça démarre très fort, c’est très encourageant ! Des Français nous attendent", se réjouit Christophe Barbier, le directeur éditorial du titre, qui s’est entouré de plumes comme Raphaël Enthoven, Caroline Fourest, Rachel Kahn ou l’ancien leader de Force Ouvrière Jean-Claude Mailly.

"On voit une radicalisation des idées politiques"

Drôle de nom pour ce magazine : il évoque à la fois un combattant et un journal de la Résistance. "Nous ne sommes pas des Résistants sous l’Occupation, néanmoins la situation est préoccupante, explique Christophe Barbier. On voit une radicalisation des idées politiques, la parole est aux extrêmes et à tous les populistes. Beaucoup de gens les combattent mais chacun est dans son coin, de manière désordonnée. Il fallait les réunir. Tous ces franc-tireurs isolés auront leur maison, leur journal : contre tous les obscurantismes et les extrémismes politiques."

"Nous ne sommes pas d’accord avec Sandrine Rousseau, nous ne sommes pas d’accord avec Eric Zemmour, Le Pen ou Mélenchon et nous les combattrons idée par idée."

Christophe Barbier

à franceinfo

Le journal fera la part belle à la nuance et à l’explication, assure Christophe Barbier. Sans tomber pour autant dans le centrisme naïf. "Ce n’est pas parce qu’on est modéré qu’il faut être mou", conclut-il.

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