J'ai 10 ans. Hoshi : "Une enfance remplie de Pokémon"

Hoshi est auteure, compositrice, interprète. Son nom d’artiste signifie "étoile" en japonais, un pays qui la fascine et qui l’inspire. Hoshi, de son vrai nom Mathilde, grandit à Saint-Quentin-en-Yvelines en région parisienne, et commence à jouer du piano à l’âge de 6 ans. À 15 ans, elle écrit ses premiers textes et en 2013, elle est sélectionnée pour les auditions à l'aveugle de l'émission The Voice.    

En 2017, elle se fait remarquer avec son titre Ta Marinière, et un an après, paraît son premier album le bien nommé, Il suffit d’y croire. Son deuxième opus Sommeil Levant est édité en 2020, année où elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation Scène.       

Son troisième album vient de sortir sous le nom : Étoile flippante. La chanteuse y aborde des thèmes plus personnels comme sa jeunesse, le pardon, ses peurs, ses angoisses et l’amour. Une tournée des Zénith est aussi prévue au printemps 2022.

Enfant, j’étais vraiment très discrète, très timide. J’avais même peur de monter sur le banc pour la photo de classe, tellement j’avais peur qu’on me voie trop.    

Hoshi

franceinfo : Une enfance remplie de Pokémon, ce célèbre personnage de jeu vidéo et de manga, c’est en ces termes que vous qualifiez cette période de votre vie, pourquoi ? 

Hoshi : Parce que c’est vrai ! Franchement, j’avais une chambre remplie de peluches Pokémon et de cartes de ce jeu vidéo. J’étais une grande passionnée donc vraiment, le visuel que j’ai en tête de ma chambre d’enfant, c’est Pokémon. 

Est-ce que ce monde imaginaire, c’était aussi une forme de refuge pour vous, petite fille ? 

Pokémon est un univers très coloré et j’ai toujours été attirée par les couleurs. Oui, parce que c’est un autre monde Pokémon, et parfois il y a des moments qui ont l’air réels, cela a l’air cool.    

Quand on vous écoute, on imagine une petite fille assez réservée voire timide. C’était le cas ?  

Complètement. J’étais vraiment très discrète, très timide.

Très timide mais déterminée ?  

Très déterminée oui, depuis toujours. Même si je ne le montrais spécialement avant, je l’étais.   

Votre grand-mère Édith, s’occupait de vous et vous emmenait au foot et votre grand-père Marcel vous faisait écouter ses vinyles ; vous étiez alors transportée par Jacques Brel ? 

Ah oui, complètement. Ma grand-mère, c’est fou parce que quand elle en parle, elle est encore émerveillée de ces moments. Moi, je m’en rappelle de manière lointaine, je n’ai pas de souvenirs très précis. Ma mamie me disait que je passais des heures, assise dans la chambre, à regarder le vinyle de Brel tourner.