Assassin's Creed III : Game Bless America
Après les première croisades et la renaissance italienne, la saga de l'éditeur français Ubisoft revisite la guerre d'indépendance qui opposa les colons britanniques d'Amérique du Nord à leur métropole, la Grande-Bretagne à la fin du 18ème siècle au travers des yeux d'un héros politiquement incorrect : Connor : un métis né d'un père anglais et d'une mère amérindienne. Est-ce une manière pour Ubisoft de draguer le marché américain ? Pas vraiment, puisque ce n'était pas une commande. Mais l'occasion fait aussi le larron et cette franchise étant capable de s'adapter à toutes les périodes de l'Histoire, cette révolution américaine s'affiche comme un superbe écrin.
Difficulté de l'entreprise : mélanger la vraie révolution américaine (du massacre de Boston au tea party de Benjamin Franklin à George Washington) et l'affrontement fictif de deux sociétés secrètes : les Assassins et les Templier. Tâche immense mais ô combien maîtrisée par la richesse des archives utilisées. Même si au démarrage, on regarde plus qu'on ne joue cette épopée gargantuesque.
Assassin's Creed III, c'est aussi une nouvel épisode plus beau, plus végétal et animal avec des parties de chasse, des batailles navales ahurissantes de fun ou des balade nerveuses dans les arbres au rythme des saisons. Mais ce nouvel opus, ce sont aussi des villes comme on ne les a jamais vu, New York avant new York, Boston avant Boston.
Il était une fois en Amérique : l'ambitieux et rigoureux Assassin's Creed III, saga déconseillée au moins de 18 ans, débarque le 31 octobre sur consoles et bientôt sur PC. Tout simplement un souffle inédit dans l'histoire du jeu vidéo, jusque là le meilleur titre de cette fin d'année.
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