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Jeux vidéo. "Dragon Ball FighterZ", une passion française

Un nouveau jeu vidéo estampillé "Dragon Ball" est toujours un événement en France. Et souvent synonyme de succès. Le dernier en date n'échappe pas à cet adage. Explication de ce phénomène venu du Japon.

Article rédigé par franceinfo, Jean Zeid
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Les effets visuels hypnotiques de "Dragon Ball FighterZ" (Bandai Namco Entertainment)

C’est en mars 1988 que le manga connaît son premier big bang en France. TF1 et le Club Dorothée diffusent pour la première fois l’animé Dragon Ball imaginé par le japonais Akira Toriyama.  

Certes, Goldorak, Candy, Albator, Akira ou Cobra avaient défriché le terrain, mais rien de comparable à la série Dragon Ball et surtout Dragon Ball Z publié en France par Glénat dès 1993. 17 millions d’exemplaires d’albums vendus plus tard, 3 séries animées, 16 films et plus de 70 jeux vidéo dont une trentaine distribuée chez nous, Kaméhaméha ou pas Kaméhaméha, le synonyme de manga en France s’appelle Dragon Ball, porte-étendard culturel idéal du Japon.

Un nouveau jeu de combat déjà plébiscité au Japon

Les joueuses et joueurs nostalgiques se rappelleront ainsi des Dragon Ball Z : Super Butoden dans les années 90. En 2018, les aficionados se réjouissent plutôt de la sortie sur consoles et PC d’un nouveau jeu de combat en duel, adapté de la série. Son titre : Dragon Ball FighterZ. Si c’est déjà un succès au Japon, le jeu se vend dans les mêmes proportions en France. Dragon Ball, une passion française.    

Il faut dire que ce Dragon Ball FighterZ avec ces nouvelles batailles rangées entre Son Goku, Vegeta, Trunks, Nappa ou Freezer affiche des couleurs et des animations au plus près de l’esprit du manga. Le rendu des mouvements et des impacts de chaque personnage produit un dynamisme hypnotique. Loin de la nostalgie, les duels jusqu’à 3 joueurs contre 3 prennent l’allure de films d’animation survoltés.

Dragon Ball FighterZ : un hommage vivant à son propre culte

Tout n'est pas parfait dans Dragon Ball FighterZ, notamment un mode en solitaire très bavard, très macho et à vrai dire dispensable à part en guise d’entrainement. Mais en ligne, en famille ou entre amis, Dragon Ball FighterZ promet des escarmouches aux finishs spectaculaires et nourris d’effets visuels où des planètes entières pâtissent des beignes des combattants. Une science de la mandale où le beau jeu se mesure à l’enchaînement des coups spéciaux dans un feu d’artifice visuel époustouflant. Les moins habiles peuvent aussi tambouriner sur un seul bouton pour mettre KO l’adversaire. Gestion sans pitié des timings ou plaisir immédiat du bourre-pif, Dragon Ball FighterZ rend un hommage vivant à son propre culte.

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