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La Renault Talisman pour inverser le sort

Elle s’appelle Talisman, sans doute pour porter chance à Renault, dans un créneau où la marque française n’en a jamais eu. Les derniers lancements, notamment celui de la Vel Satis, qui cassait tous les codes du haut de gamme, se sont révélés catastrophiques. Carlos Ghosn, le PDG du groupe l’admet, mais veut casser le maléfice du constructeur généraliste mal à l’aise dans les grosses berlines…
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Renault)

Voilà donc une Talisman qui ne fait surtout pas de vague, même si elle semblait rouler sur l’eau du bassin de Chantilly lors de sa présentation. Une calandre ostentatoire et des grosses roues, une berline très, trop traditionnelle, sans aucune innovation extérieure. Elle rappelle même l’antique Safrane par certains cotés. Jérôme Stolz, le directeur de la prospective chez Renault, revendique le coté statutaire.

On en saura plus en décembre à sa sortie en France. Une voiture qui sera vendue pour 2/3 aux entreprises et aux flottes. Réjouissez vous donc, Messieurs, Dames, Députés et Sénateurs, vous allez avoir une nouvelle voiture avec chauffeur. Mais pas question pour l’instant qu’elle soit hybride ou électrique. Les moteurs sous le capot sont eux aussi traditionnels : 4 cylindres essence ou diesel.  Et tant pis pour l’ecologiquement correct...

Bonne route des vacances à tous. Et ayez le pied léger notamment près des chantiers. Les radars mobiles se mettent en place depuis quelques jours et ils ne laissent rien passer !

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