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Pollution intérieure des voitures : nos autos sont... irrespirables !

On parle souvent de la pollution atmosphérique – extérieure ; mais bien moins de la qualité de l'air que nous respirons à bord nos voitures. Et là, la situation n'est pas rose.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Si, dans une voiture, vous avez l'impression d'être protégé de la pollution extérieure – parce que vous fermez soigneusement les fenêtres – vous vous trompez !
La voiture, au contraire, est un "nid" à pollution.
C'est ce qu'affirme, avec une étude commandée par Midas à l'appui, le Dr Fabien Squinazi. Il est médecin biologiste, et il vient d'achever cette étude sur la pollution à bord des voitures, réalisée pour le laboratoire d'hygiène de la ville de Paris.

Autre source de pollution : la voiture elle-même !

La voiture – ou, plus exactement – ses matériaux sont source d'une certaine pollution. Tous les plastiques que les constructeurs utilisent à bord de leurs voitures sont bien sûr encadrés par des normes strictes.
Mais, pourtant, ils ne sont pas complètement inertes.
Cette pollution générée par les matériaux de l'habitacle s'apparente à celle que vous avez dans votre domicile.
Ces émanations sont totalement inodores et indétectables. Mais ce sont des agents irritants, pour les voies respiratoires.

Et puis, il y a les microbes, et les moisissures !

Ajoutez à cela le développement de bactéries, de moisissures, dans votre voiture – tout cela évidemment microscopique, imperceptible : vous avez soudain la conviction qu'il ne fait pas si bon vivre dans un habitacle automobile, même si vous avez l'impression d'y être bien isolé.
Et même avec les parfumeurs d'ambiance que Citroën et d'autres marques installent à bord de leurs modèles.

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