Premiers flocons de neige: comment conduire sur route glissante ?
Vous avez peut-être une voiture bardée de systèmes électroniques, pour vous aider à conserver la maîtrise de sa trajectoire, en dépit des mauvaises conditions de route. Mais pour vous aider seulement !
Car l'électronique ne peut pas faire de miracle : elle subit les lois de la physique.
Et lorsque les routes deviennent enneigées, ou verglacées, quelles que soient les prouesses de la technologie, vos distances de freinage seront, quand même, multipliées par 4, 6 ou 8.
Les vitesses de passage en virage – avant dérapage – seront réduites dans les mêmes proportions.
Mais alors, à quoi servent les systèmes de sécurité électronique ?
A vous faire conserver la bonne trajectoire ; dans la limite de l'adhérence, qu'offre la chaussée !
L'ABS – pour éviter le blocage des roues au freinage – et l'ESP – pour éviter les pertes de trajectoires, dans les virages.
Mais ils ne re-créent pas de l'adhérence, sous vos roues.
Ils ne peuvent pas vous permettre d'aborder votre virage habituel à 60 km/h – comme s'il n'y avait pas de neige – alors qu'il y a un tapis blanc, très glissant, sur la route !
Quelle est la première règle, pour conduire sur la neige ?
Surtout quand il s'agit des premiers flocons de la saison, dites-vous bien que :
- 1°) l'adhérence, globalement chute ;
- 2°) l'adhérence, en plus, varie énormément ; vous pourrez vous rassurer, assez vite, parce que la couche de neige, finalement, n'est pas aussi glissante que vous le pensiez ; et puis, subitement, vous vous retrouvez avec une zone plus verglacée, où votre voiture perd, d'un coup, les deux tiers de sa stabilité, de sa capacité à rester sur la route ;
3°) en ce tout début de saison froide, vous n'avez plus les réflexes pour adapter votre conduite au caractère glissant de la chaussée ; il va falloir "ré-apprendre" à conduire avec beaucoup plus d'anticipation, de douceur, de progressivité sur les commandes.
Bref : passer en mode "hiver" !
Le parc automobile mondial pourrait doubler, d'ici 2035
Prévision de l'Agence Internationale de l'Energie : un doublement du nombre de voitures en circulation, d'ici seulement 23 ans !
Cela, en raison de l'énorme accroissement des ventes en Asie.
Incidence très forte de cette augmentation du parc mondial sur l'environnement : car, même si les voitures sont de moins en moins polluantes, le doublement de leur nombre aboutira quand même à davantage de rejets nocifs, et de gaz carbonique, à effet de serre.
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