Problèmes de jeunesse : faut-il acheter une voiture qui vient de sortir ?

La crainte, c'est que les premiers acheteurs "essuient les plâtres", ou servent de "cobayes" aux constructeurs, pour encaisser les problèmes de jeunesse. Parce que les modèles sortants sont suspectés d'être imparfaits – pas assez au point –, lorsqu'ils débutent leur carrière.

Une crainte en partie justifiée

Ce qui est vrai, c'est que la courbe d'incidents d'un modèle part, en général, d'un point un peu haut en début de carrière ; et qu'elle baisse par la suite.
Acheter un modèle en début de carrière, c'est donc s'exposer davantage à des soucis de jeunesse. Ceci étant, ce n'est plus une avalanche de problèmes, comme cela a pu l'être il y a quelques années.
C'est en tout cas l'avis de Philippe VanLandtschoote, vendeur de voitures neuves, toutes marques, depuis 14 ans, près de Dunkerque.
Les constructeurs se sont débrouillés pour améliorer la qualité dès la sortie de la voiture.

Mais une amélioration certaine depuis quelques années

Parce que, quand l'électronique est arrivée massivement dans les voitures – dans les années 2 000 – la fiabilité des voitures s'est mise à régresser ; et notamment sur les voitures en début de carrière.
Et acheter un modèle "sortant", c'était une loterie, avec des caprices électroniques qui étaient ahurissants, et très difficiles à diagnostiquer – donc à résoudre.
Mais, depuis 5 à 7 ans, les constructeurs maîtrisent mieux l'électronique.

En Bref...

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Mia produit presque 900 voitures par an.
Depuis hier, des capitaux coréens sont arrivés en renfort – à hauteur de 10%.
Et avec, d'emblée, 700 commandes fermes de Mia, en Asie ; et 2 500 prévues l'année prochaine.

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