Qu'est-ce que le plaisir automobile ?
Qu’est-ce que le plaisir automobile, finalement ? Tant de gens s’ennuient au volant. Ou s’énervent ou s’endorment. Quels sont donc les ingrédients qui font que conduire une voiture ou en être passager vous procure de petits frissons ou la simple joie d’un bon moment ?
Évidemment si vous êtes amateur de vroum, vroum , c’est un gros moteur gavé de chevaux associé à un châssis en béton armé et émettant un vacarme d’enfer. Pour d’autres, c’est simplement le confort ouaté et raffiné d’une grosse berline très silencieuse ou encore le parfum rétro d’une ancienne. Mais avouons-le, des voitures plaisir abordables, il n’y en a plus beaucoup.
Or, depuis 25 ans, Mazda fabrique la MX5 uniquement pour cela. Le constructeur japonais en a vendu près d’un million d’exemplaires dans le monde. La recette est simple, prenez un roadster anglais des années 60 : moteur avant propulsion arrière, carrosserie légère mais rendez-le fiable et inoxydable.
250 € de malus pour la version de 1,5l 130 chevaux à 25.000 €, ça passe. Mais 154 g de Co2 et 1.600 € de malus pour le 2 litres de 160 chevaux à 32.000 €, c’est plus dur à avaler.
Ce qui ne change pas, c’est la facilité à ouvrir ou fermer la capote, vraiment étanche, d’une main, à manier le petit levier de vitesse avec le poignet, alors que la direction précise vous fait virevolter sur les petites routes, cheveux au vent.
Alors on peut ergoter, sur le manque de rangements, l’exiguïté du coffre et le volant qui ne se règle toujours pas en profondeur. On peut, mais, oui, rouler pour le plaisir, ça existe encore. Heureusement !
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