PS, Centre, UMP, FN .. Je t'aime moi non plus
Au PS, d'abord
Dans le Parisien/Aujourd'hui en France, Jean-Noël Guérini règle ses comptes avec les socialistes.
Harlem Désir, le premier secrétaire par intérim en prend pour son grade…
"C'est décidément un tout petit personnage" , explique le président du Cionseil général des Bouches du Rhône. "Voilà un premier secrétaire intérimaire qui retournera au néant après le 16 octobre… après les primaires…"
Arnaud Montebourg ? Jean-Noël Guérini lui reproche de prendre les caméras pour des miroirs et de parler dans le vide.
Martine Aubry ? Le ton change, mais il ne dira pas pour qui il votera à la primaire même si le travail de Martine Aubry, ajoute Guérini a été formidable en trois ans au PS.
Hollande, Royal, Valls ?
Là, Jean-Noël Guérini remarque seulement qu'ils ne se sont pas acharnés contre lui.
Sarkozy-Raffarin : la rencontre
La semaine dernière, à la même heure, c'était la guerre.
L'ancien Premier ministre n'avait pas digéré les attaques du chef de l'état contre lui. Nicolas Sarkozy trouvait irresponsable la défense des pauvres par Jean-Pierre Raffarin pour avoir la tête de la taxe sur les parcs d'attraction.
Depuis, la taxe a été enterrée et les deux hommes se sont vus ce matin longuement à l'Elysée dans un climat apaisée. C'est Jean-Pierre Raffarin qui le raconte sur son blog.
"Ce matin au cours d’un petit déjeuner avec le Président… nous avons fixé des lignes d’avenir, nous avons apaisé les récentes tensions."
Et semble-t-il, tout n'est pas totalement réglé puisque Jean-Pierre Raffarin conclut ainsi son petit billet : "Tous les deux, (ça veut dire le président et moi) nous devons avoir des relations de confiance et nous sommes décidés à en créer les conditions". Jean-Pierre Raffarin n'a toujours pas dit s'il retournerait au petit déjeuner de la majorité à l'Elysée.
Autre match, ce week-end au Centre, à la Grande-Motte
Ce sont les premières universités d'été de l'ARES, l'alliance républicaine écologique et sociale ou s'affronteront Jean-Louis Borloo et Hervé Morin.
_ Officiellement, tout va bien entre les deux hommes ; ils se sont mis d'accord ; ils décideront le moment venu qui sera candidat.
Le seul problème c'est de savoir quand est-ce qu'ils se décideront.
Hervé Morin dit qu'il se déclarera au mois d'octobre ; Jean-Louis Borloo au mois de novembre.
Front National à Nice
Tout le monde est derrière la chef. Même Bruno Gollnisch, le candidat malheureux à la présidence du parti d'extrême droite ne râle plus. Cet été, quelques uns de ses amis ont été exclus par Marine Le Pen, mais ce sont presque de vieilles histoires…
Deux d'entre-eux, deux exclus, Ivan Benedetti et Alexandre Gabriac organisent à Nice une conférence de presse parallèle demain pour embêter Marine Le Pen.
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