Tentatives d'apaisement au PS
C'est Jean-Christophe
Cambadélis, investi directeur de campagne pour les européennes qui tire la
sonnette d'alarme. Jean-Christophe
Cambadélis c'est ce proche de Martine Aubry, qui se serait bien vu premier
secrétaire , mais auquel a été préféré Harlem Désir. Dans un
premier temps, sa déception se traduisait par des interventions assez incisives,
qui fragilisaient la position du chef de la rue de solférino. Aujourd'hui,
Jean-Christophe Cambadélis se fait moins agressif. Il défend la posture de
chacun, sauf celle de Malek Boutih, très acerbe envers le Premier ministre, et
qui, selon lui, devrait se faire soigner. Pour les
autres, sans nommer personne, Jean-Christophe Cambadélis s'étonne des divisions
exposées par les socialistes à quelques semaines du scrutin communal. " un
peu de sens des responsabilités ne serait pas superflu " prévient-il.
Ce qui veut dire que les socialistes n'ont pas
le sens des responsabilités.
Pas tous en
tout cas. Manuel Valls
a bien affiché sa loyauté envers Jean-Marc Ayrault. Le Premier
ministre n'a pas enfoncé le ministre de l'Intérieur qui était sorti de son
champ de compétence en limitant la discussion parlementaire sur la loi famille. De ce côté-ci,
la mesure est bien dosée, mais d'autres se laissent toujours aller à des
penchants dangereux.
Qui par exemple ?
Pour ne parler
que d'aujourd'hui, il faut noter l'interview de Claude Bartolone, dans les
colonnes du Figaro. Le président
de l'Assemblée se vit toujours comme un possible prétendant à Matignon, après
avoir remarqué que les différentes positions de la majorité sur la loi famille " faisait un peu
désordre ". Le propos n'est
pas aussi violent que ceux de Malek Boutih, mais il n'est pas très élégant vis-à-vis
du Premier ministre.
Les socialistes ont encore des efforts à faire...
La voie de
la raison n'a pas gagné tous les socialistes. Nul doute
que d'autres petites phrases suivront.
La sagesse
est un long chemin
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