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"Lucky Hank", l'opposé du "Cercle des poètes disparus" : l’une des meilleures séries de cette rentrée

Dans "Lucky Hank", le génial Bob Odenkirk incarne un professeur de littérature sarcastique, à l'opposé de celui joué par Robin Williams dans "Le Cercle des Poètes disparus". Un professeur aigri, en pleine crise de la cinquantaine. Une série grincante, drôle et contemporaine, à découvrir sur OCS.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Bob Odenkirk est le professeur Hank Devereaux dans "Lucky Hank" sur OCS. (AMC / OCS)

Dans Lucky Hank, Bob Odenkirk est l’exact opposé du professeur compatissant et empathique incarné par Robin Williams dans le Cercle des poètes disparus. D’ailleurs, dès le premier épisode, il foudroie littéralement la prose d’un de ses élèves en littérature.

Hank est tellement outrancier qu’un soulèvement a lieu à l’université, pour le virer. Il a aussi des problèmes dans sa famille, est assez nerveux, jaloux. William Henry Devereaux, qu’on surnomme Hank, est le professeur de littérature anglais que vous ne voudriez pas avoir. Un cinquantenaire blanc hétéro, inspiré d’un livre qui s’intitulait Un homme qui me convient. Mais qu’est-ce qu’il est attachant !

Dans cette série américaine Lucky Hank, ce professeur est incarné par le génial Bob Odenkirk, qui était déjà l’avocat Saul Goodman, à la langue bien pendue, de Breaking Bad et Better Call Saul. Bavard, son personnage l’est toujours, mais cette fois, le voici directeur du département d’anglais du Railton collège, en Pennsylvanie, une université aux revenus modestes.

En pleine crise de la cinquantaine, Hank se déteste

D’abord parce qu’il n’arrive pas à dépasser la page blanche, pour un deuxième livre qu’il tente désespérément d’écrire depuis 10 ans. Sa femme est directrice d’un lycée, mais son deuxième métier semble bien de gérer les angoisses de son mari.

Lucky Hank, chanceux Hank, c’est une série en 7 épisodes. Elle puise ses qualités à la fois dans le réalisme, l’humour noir et le sarcasme permanent. Loufoque, rythmée, drôle et très contemporaine. Mais c’est aussi un portrait poignant d’un homme tourmenté, abandonné par son père. La série sait, par moments, en particulier lors du 5e épisode, apporter un tragique et une profondeur étonnante. En résumé : l’une des meilleures séries de cette rentrée télé, à suivre sur OCS. Le 5e épisode est diffusé le 3 octobre.

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