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Avec "Les secrets des cétacés", le réalisateur James Cameron veut nous montrer "ces aliens avec lesquels nous partageons la planète"

La série documentaire en quatre épisodes du réalisateur canadien sort jeudi 22 avril sur Disney+, elle est le fruit de trois ans de tournage, dans tous les océans, pour suivre des groupes de baleines, bélugas, orques et autres cachalots. Une fresque poétique et écologique.

Article rédigé par Marion Lagardère
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
 

Trente-deux ans après Abyss, James Cameron, 66 ans, le réalisateur de Terminator, Titanic, Alien et Avatar, nous emmène de nouveau au fond des océans. Cette semaine, il sort une série documentaire, produite pour National Geographic et diffusée sur Disney+ qui nous embarque pour un autre monde, à la rencontre de ses habitants à l’intelligence particulièrement développée, aux cerveaux énormes et aux facultés cognitives encore méconnues : le monde des cétacés. Ça s’appelle Les Secrets des baleines, et James Cameron en parle dans une longue interview accordée au magazine américain Newsweek. Un entretien qui fait office de plaidoyer, d’appel à défendre la vie marine.

Parce que James Cameron n’est pas juste réalisateur. Il est aussi plongeur expérimenté, explorateur, et acteur de la protection de l’environnement. Et il veut nous montrer nos voisins, "Ces aliens, dit-il, avec lesquels nous partageons cette planète", des êtres qui ont toute une vie sociale, "exactement comme nous", précise le réalisateur, qui organisent des concours de chant, des jeux, qui vivent en familles recomposées, qui adoptent, et qui sont en deuil lorsque l'un des leurs vient à mourir. Pendant trois ans, avec le photographe Brian Skerry, il a filmé au large des six continents, dans tous les océans, orques, baleines, belugas, narvals et cachalots.

"On ne défend que ce que l’on aime ou ce dont on se soucie, explique le réalisateur. Se soucier de choses, des êtres, des autres, c’est le premier pas vers l’action." Voilà ce que vise James Cameron : sensibiliser le spectateur à l’impact de nos modes de vie sur les autres habitants de la Terre, jusqu’au fond de l’océan. Des rejets de déchets aux filets de pêche meurtriers, en passant par le trafic maritime et la pollution sonore, ce fléau invisible qui assourdit les baleines.

Au fil de ses recherches, James Cameron a d’ailleurs arrêté de manger du poisson. Il est devenu vegan. Il dit tout cela à Newsweek, un message direct, culpabilisant peut-être pour certaines oreilles, mais "dans la série, dit-il, l’idée n’est pas de vous marteler la tête avec un message conversationniste, ça n’est pas de vous dicter votre conduite, c’est de faire du divertissement avec une conscience." De quoi nous faire regarder autrement ces "aliens de la mer", nos voisins.

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