Automobile : "Le choix de l’industrie, c’est le véhicule électrique", selon Christophe Perillat, directeur général de Valeo
En 2035, les constructeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures essence ou diesel, selon le "paquet climat" voté par le Parlement européen.
Le compte à rebours est lancé. En 2035, les constructeurs ne pourront plus vendre d’automobiles à moteur thermique. Les 27 membres de l’Union européenne se sont entendus sur ce calendrier. Les eurodéputés doivent maintenant valider ce plan pour le climat. Cette décision consacre l’avènement de la voiture électrique. Invité éco de franceinfo, mercredi 29 juin, Christophe Perillat, directeur général de l’équipementier Valeo, "se prépare à toute allure". "Les briques sont là", explique-t-il, qu’il s’agisse du moteur électrique, de l’onduleur ou du chargeur.
L’enjeu environnemental est central. Comment ne pas assécher les sources de minerais rares et de terres rares ? "On a notre part à jouer sur les moteurs électriques", détaille-t-il : "Les terres rares permettent aux aimants d’être plus puissants et donc au moteur d’être plus efficace. Les terres rares, ce n’est pas très écologique. On travaille à faire en sorte que les moteurs électriques du futur n’aient pas de terre rare. C’est une révolution".
Des véhicules électriques de moins en moins chers
L’Union européenne ouvre la voie aux carburants de synthèse. "Les Allemands ont beaucoup poussé" en ce sens, explique le directeur général de Valeo. "Nous, on n'y travaille pas de manière spécifique, poursuit-il, mais ce que je constate aujourd’hui, c’est que les usines qui poussent ne sont pas des usines de production de carburant synthétique. Ce sont des usines de batteries. L’industrie, de mon point de vue, a fait son choix. C’est le véhicule électrique".
Mais les clients sont-ils prêts à passer à la voiture électrique ? Selon Christophe Perillat, deux points sont essentiels : l’autonomie et le prix, toujours élevé. "Vous pouvez avoir aujourd’hui des véhicules électriques à plus de 400, 500, 600 km d’autonomie", explique-t-il. Quant au prix, assure-t-il, "on travaille sur chaque centime pour que, à la fin, ces technologies puissent être disponibles pour chacun d’entre nous".
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