Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : Laurent Berger réclame "un accompagnement psychologique des citoyens"

Au-delà des mesures économiques, le secrétaire général de la CFDT demande au président de la République et au gouvernement de "prendre soin de la société".  

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, invité de franceinfo, mardi 26 janvier 2021. (FRANCEINFO)

Emmanuel Macron a choisi d’attendre. Face au rebond de l’épidémie de Covid-19, aucune décision ne sera prise avant la fin de la semaine. Y aura-t-il un nouveau confinement ? Invité éco de franceinfo, mardi 26 janvier, Laurent Berger demande en tout cas "davantage d’accompagnement des citoyens et des travailleurs".

"Une façon de s'adresser aux citoyens plus bienveillante"

"L’acceptation des restrictions est de plus en plus difficile. C’est dur socialement et économiquement (…) et c’est dur psychologiquement pour nombre de citoyens", constate le secrétaire général de la CFDT : "Si des mesures sanitaires s’imposent, et je crois qu’elles s’imposent, il va falloir les accompagner. Au-delà du soutien économique - nous réclamons un "chèque relance" (…) il faut aussi un accompagnement psychologique, prendre soin des citoyens".

Laurent Berger insiste : "C’est aussi à l’État de prendre soin de la situation psychologique, morale, de la société, et de mobiliser les collectivités territoriales, les associations, les organisations syndicales, les entreprises sur une façon de s’adresser aux citoyens qui soit plus bienveillante". Selon lui, "il faut aller beaucoup plus loin que le soutien économique".

Dans l’immédiat, si un confinement est décidé, le dirigeant syndical estime qu’il faut "éviter au maximum les fermetures, maintenir l’activité scolaire, pour des questions d’inégalités sociales".

Assurance chômage : la CFDT accuse le gouvernement de jouer aux "apprentis sorciers"

Le gouvernement annonce "dans quelques semaines" un décret pour faire entrer en vigueur la réforme de l’assurance chômage. Laurent Berger s’oppose toujours à ce projet, même s'il est adapté à la crise : "La crise n’est pas finie (…) Vouloir à tout prix réformer l’assurance chômage dans cette période (…), c’est jouer aux apprentis sorciers".

"Un des objectifs poursuivis est de baisser l’allocation des demandeurs d’emploi", poursuit-il ;: "Baisser cette allocation quand le chômage est en forte augmentation avec des risques de paupérisation accrue, je ne crois vraiment pas que ce soit une bonne idée".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.