Fête des mères : "Les fleuristes réalisent 20% de leur chiffre d'affaires rien que sur cette journée", selon la fondatrice de Fleurs d'Ici.
La fête des mères a lieu dimanche. Un jour stratégique pour les fleuristes qui réalisent leurs plus grosses ventes après la Saint-Valentin. Cependant, de plus en plus de clients se tournent vers les filières courtes, explique Hortense Harang, la fondatrice de Fleurs d'Ici.
"Dites-lui avec des fleurs". Le slogan reste toujours aussi fort. Les Français achètent toujours autant des fleurs pour la fête des mères, qui a lieu dimanche 29 mai, explique sur franceinfo vendredi 27 mai Hortense Harang, fondatrice de la marque Fleurs d'Ici : "C'est la deuxième plus grosse occasion de ventes de fleurs après la Saint-Valentin, avec près de 20% de leurs ventes de fleurs pour la fête des mères. L'année dernière, 60 millions d'euros ont été échangés sur cette seule journée."
Malgré les difficultés de pouvoir d'achat, "les ménages ne lésinent pas sur le budget fleurs, ajoute-t-elle. L'achat d'un bouquet pour la fête des mères, c'est sacralisé." Cependant, les clients cherchent à privilégier de plus en plus les circuits courts et les fleurs de saison.
Une filière qui progresse de 10% par an
"Il y a une prise de conscience. De la même façon, les grandes entreprises font aussi beaucoup plus attention à leurs achats, et se montrent plus responsables qu'avant", estime Hortense Harang. En ce moment, les pivoines sont les fleurs stars de la saison.
Créée il y a 5 ans, Fleurs d'ici livre partout dans l'hexagone, compte 30 salariés, et travaille avec un réseau de 1 000 partenaires. Une manière de soutenir la filière qui progresse de 10 % par an. Travaillant avec des horticulteurs locaux, en circuit court, à proximité des lieux de livraison, la marque ne subit pas trop la hausse des prix de carburants mais souffre toutefois à cause de la sécheresse.
Ce nouveau modèle d'entreprise ne fonctionne que grâce au digital. Fleurs d'ici est une entreprise un peu particulière, une troisième voie entre Amazon et le maintien d'un commerce de proximité, d'un tissu local. Elle n'en reste pas moins une start-up, qui a du lever près de cinq millions d'euros auprès des investisseurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.