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"Nous voulons ouvrir !", réclame Alexis de Seze, secrétaire général du groupe ÏDKids, maison-mère d’Okaïdi, Jacadi et Oxybul

Le spécialiste de la mode pour enfants a dû fermer 350 magasins, pour répondre aux nouvelles règles sanitaires.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Alexis de Seze, secrétaire général du groupe ÏDKids, maison-mère d’Okaïdi, Jacadi et Oxybul (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Depuis le samedi 20 mars, 90 000 commerces sont fermés. La liste s’est allongée dans les départements où l’épidémie de coronavirus Covid-19 est la plus forte. Invité de franceinfo mardi 23 mars, Alexis de Seze, secrétaire général du groupe ÏDKids, maison-mère d’Okaïdi, Jacadi et Oxybul, demande la réouverture de ses magasins car "c’est essentiel".

"C’est essentiel parce que les enfants grandissent", explique le spécialiste de la mode enfantine, qui ne comprend pas pourquoi "des magasins de jeux vidéos ont pu ouvrir", et pas les enseignes qu’il dirige. "Nous avons fermé 350 magasins", détaille le dirigeant, ce qui représente 70% du parc : "2 000 collaborateurs sont aujourd’hui en chômage partiel."

Des propositions pour rouvrir

Alexis de Seze propose une réouverture progressive : "Commençons par rouvrir en centre-ville, où, en plus de l’ensemble des mesures il est facile d’aérer les magasins. Renforçons les mesures concernant les jauges. Il a été prouvé plusieurs fois que les magasins ne sont pas des lieux de contamination. C’est pour nous une incompréhension totale."

Les magasins fermés doivent régler la question des stocks qui s’accumulent. "C’est là que nous avons toute la valeur ajoutée que nous créons", explique Alexis de Seze.

C’est extrêmement lourd en trésorerie à supporter, de l’ordre de 70 millions d’euros pour notre groupe qui fait 900 millions de chiffre d’affaires. Cela représente presque quatre années d’investissement.

Alexis de Seze

à franceinfo

Le gouvernement envisage plusieurs pistes pour régler ce problème des stocks. "Nous sommes toujours ouverts à examiner collectivement l’ensemble des aides", répond Alexis de Seze. "Mais encore une fois, conclut-il, ce n’est pas le sujet du moment. Le sujet est d’ouvrir, d’avoir des mesures équitables, et ensuite viendra le moment d’aider…"

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