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Tourisme : Easyjet sera "capable d’ajouter des avions supplémentaires en fonction de la demande"

Cet été, la compagnie prévoit, si nécessaire, d'assurer jusqu'à 90% de son offre habituelle. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bertrand Godinot, directeur d'Easyjet en France et aux Pays Bas, invité de franceinfo lundi 7 juin 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

En Europe, l'épidémie de Covid-19 recule et le tourisme reprend. Les pays rouvrent peu à peu leurs frontières. Invité éco de franceinfo, lundi 7 juin, Bertrand Godinot, directeur d'Easyjet en France et aux Pays Bas, affirme que cet été, la compagnie sera "capable d'ajouter des avions supplémentaires en fonction de la demande et de la situation sanitaire."

Y aura-t-il autant de vols, autant d'avions que d'habitude ? Impossible de prévoir un plan précis, selon Bertrand Godinot, qui met en avant la "flexibilité" de la compagnie.  

On a une limite en nombre d'avions mais on pourra se rapprocher quasiment à 90% des niveaux qu'on avait il y a deux ans si la demande est là  

Bertrand Godinot, directeur d'Easyjet en France

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La compagnie ne détaille pas l'essor des réservations, mais son dirigeant assure que la tendance est "très encourageante" : "Sur la France, on voit une accélération extrêmement forte."

Des règles sanitaires différentes  

En Europe, les pays ont des règles différentes. Certains, comme l'Italie, exigent que tous les touristes présentent un test négatif récent. "C'est complexe", admet Bertrand Godinot. La compagnie a créé un portail "qui permet de comprendre les règles du jeu dans les différents pays."

Aéroports de Paris redoute "une apocalypse de temps d'attente" cet été à Orly et Roissy. Le patron d'Easyjet en France estime qu'il y a "un risque si les aéroports ne prévoient pas les bonnes capacités" : "Nous, on leur donne la visibilité. A eux de s'adapter."

Easyjet emploie 1 800 personnes en France. La compagnie a signé des accords avec les représentants des salariés : en échange d'une préservation des emplois, le personnel accepte une plus grande flexibilité, et les pilotes une baisse de salaire. "Tous nos salariés sont sous contrat français", souligne Bertrand Godinot.

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