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Régionales Grand Est : Philippe Richert a "toujours été dans l'ouverture"

Le candidat Les Républicains dans le Grand Est, invité de France Info vendredi, s’est posé en rassembleur avant le second tour des élections régionales.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Richert, candidat LR aux régionales dans le Grand Est © Radio France / Nicolas Favreau)

Dans la région du Grand Est, qui rassemble Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le second tour des élections régionales du dimanche 13 décembre se présente avec la configuration d’une triangulaire. Au premier tour, le FN est arrivé en tête, suivi par Les Républicains et la liste socialiste. Le candidat PS n’a pas suivi les consignes de retrait données par son parti.

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Philippe Richert, candidat LR, aux régionales en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, s'est décrit comme le candidat d'un très large rassemblement. "Ceux qui me connaissent savent que j’ai le souci d’associer le plus grand nombre, je n’ai jamais été quelqu’un en faveur du clivage ou des affrontements " a-t-il déclaré.

"J’ai toujours été dans l’ouverture en particulier pour les gens de gauche, que ce soit les socialistes ou les écologistes. On a pu travailler ensemble de façon très construite."

Selon un sondage de l'institut Elabe publié jeudi, Jean-Pierre Masseret, candidat dissident de la gauche, obtiendrait 16% des suffrages au second tour, à peu près comme au premier tour. D’après cette photographie, lecandidat LR-UDI-MoDem, Philippe Richert, l'emporterait d'une courte tête dimanche avec 43% des suffrages, contre 41% pour Florian Philippot.

Avec l’affaire du retrait manqué de Jean-Pierre Masseret à gauche, Philippe Richert se retrouve dans la situation inédite d’un soutien apporté à la fois par Nicolas Sarkozy et par Manuel Valls.

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Ces appels ne donnent-ils pas de l’eau au moulin du Front national ? "Le maintien de Masseret est un soutien à Philippot, le candidat du FN" analyse Philippe Richert. "La moins mauvaise solution dans l’urgence était le retrait de sa liste".

"J’ai fait en sorte qu’au conseil régional on puisse avoir une commission auprès du président pour que dans le débat on puisse avoir des avis sur les choix, les orientations. Je pense aux socialistes, aux écologistes, au Front de gauche". 

"Ça m’engage " conclut Philippe Richert.

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