Déficits : "La droite a des problèmes de calculette" (Bruno Le Roux)
Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a réagi mardi matin aux propos de Gilles Carrez, président de la Commission des finances à l'Assemblée nationale. Ce dernier a indiqué sur France Info que la France aurait 20 milliards de déficit supplémentaires en 2013.
"La droite a des problèmes de calculette ", a réagi Bruno Le Roux. "Gilles C arrez était le rapport général du budget sous la précédente majorité, c'est celui qui a fermé les yeux sur 600 milliards de déficit supplémentaires, celui qui a laissé passer la tendance pour aller vers 5,5% de déficit public ", a indiqué le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
"L'absence de position de l'UMP sur tous les textes que nous votons à l'Assemblée nationale"
"Je pense qu'il a des mauvais chiffres et qu'il esssaye par un nouveau débat de précipiter l'absence de position de l'UMP sur tous les textes que nous votons à l'Assemblée nationale, ce sont des écrans de fumée qui sont lancés et ce n'est pas de bons débats dans la période ", a-t-il poursuivi.
Rejettant à la fois les hausses d'impôts et l'austérité, Bruno Le Roux a également indiqué que le gouvernement allait continuer sur sa "trajectoire de baisse des déficits, au rythme qui est compatible aujourd'hui avec la crise économique ".
"Je ne fais pas partie de ceux qui rejettent sur l'Europe les responsabilités que nous avons à assumer dans notre pays"
Bruno Le Roux est également revenu sur les déclarations d'Arnaud Montebourg sur José Manuel Barroso, qu'il a qualifié de "carburant du Front national ". Si Barroso devait partir demain, "je m'en féliciterai ", a indiqué le socialiste sur France Info. "Je ne pense pas aujourd'hui qu'il incarne ce que nous pouvons souhaiter en matière de dynamisme européen, en matière de volonté de l'Europe de se réformer, d'apporter des protections nouvelles à ses citoyens ". Mais "je ne fais pas partie de ceux qui rejettent sur l'Europe les responsabilités que nous avons à assumer dans notre pays ", a-t-il ajouté.
Sur la transparence, puisque l'Assemblée nationale doit voter mardi le texte sur la moralisation de la vie publique annoncé après l'affaire Cahuzac : "je pense avoir convaincu tous les parlementaires qu'il n'y a aucune injustice à faire la transparence ", "ce texte peut être une réponse à l'affaire Cahuzac, mais sans l'affaire Cahuzac je pense qu'il aurait dû exister quand même ".
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