Emmanuelle Cosse minimise les divisions à EELV : "Moi, j'avance"
"On n'est absolument pas divisés. On a désigné nos candidats samedi, une liste adoptée par huit militants sur dix, ça s'est terminé en embrassades et en applaudissements. La division, elle n'est pas là " a affirmé Emmanuelle Cosse qui semble ne s'inquiéter ni des critiques en interne, ni des départs de députés. "Cela existe mais ce sont d'autres questions, des désaccords politiques. Mais moi j'avance. Il y a la vie de ces députés, et il y a la vie des écologistes pour les municipales, les européennes et qui travaillent un peu différemment que des députés qui pour des raisons personnelles décident un moment de nous quitter."
"Ce n'est pas parce qu'on n'est pas satisfaits qu'on n'est pas contents d'être là."
Et face aux critiques notamment de Pascal Canfin, Emmanuelle Cosse répond qu'elle aussi "n'est pas satisfaite du fonctionnement de (son) parti, quand on n'arrive pas à peser comme on le voudrait, qu'on n'arrive pas à se faire entendre... Mais ce n'est pas parce qu'on n'est pas satisfaits qu'on n'est pas contents d'être là."
Quant à une éventuelle décision cette semaine de relance des travaux à Notre-Dame-des-Landes, elle n'entrainera pas, selon la secrétaire nationale d'EELV, le départ des écologistes du gouvernement : ce désaccord, "il est acté dans notre accord avec le PS. C'est peut-être la première phrase de cet accord. Nous n'allons pas lier notre participation au gouvernement sur un projet auquel nous sommes opposés depuis toujours".
Enfin elle a réaffirmé la position de son parti sur la fin de vie en demandant la légalisation du suicide assisté.
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