L'UDI Chantal Jouanno refuse un "bidouillage" avec l'UMP
"Il ne faut pas confondre les amis et les courtisans. Et il ne faut pas confondre les mariages d'amour et les mariages arrangés qui ne sont pas nécessairement fondés sur de vraies valeurs. C'est le vrai fond du problème. L'UMP aujourd'hui a un conflit interne de valeurs important et lors des dernières élections internes, les mouvements dominants sont des mouvements qui sont très à droite et qui ne partagent très peu des valeurs que nous défendon s". Et Chantal Jouanno d'inverser le problème : "La question c'est plutôt pour eux de se demander s'ils n'ont pas vocation à nous rejoindre que l'inverse car nous avons un corpus idéologique très clair ". Et ce n'est pas de l'humour. Mais cette perspective, elle l'envisage à moyenne ou longue échéance. Car aujourd'hui elle "n'y croit pas une seconde ". "Mais on voit que le paysage politique est en train d'évoluer à très grande vitesse et ce n'est pas fini. Donc aujourd'hui la question ne se pose pas directement. Mais demain oui".
"On a réussi notre pari aux européennes quand les autres partis s'effondrent. Donc nous on souhaite poursuivre dans cette voie et solidifier notre corpus. Et je pense que la priorité pour les autres partis devrait être celle-ci ". D'où son rejet des "petits arrangements internes", du "bidouillage ". Mais si elle n'accuse pas Alain Juppé de se livrer à ce genre de pratique : "C'est un ami, j'aime beaucoup cet homme, je ne dirai jamais cela de lui".
Enfin Chantal Jouanno a annoncé qu'elle n'était pas candidate à la présidente de l'UDI, laissée vacante après le retraite de Jean-Louis Borloo : "Ce n'est pas ma vocation. Je m'occupe du projet, de toutes les questions nouvelles et prospectives. Il faut savoir être à sa place".
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