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"Les Français n'aiment pas les consignes" - NKM

Après une campagne qu'elle qualifie de " particulièrement tendue ", référence au Front national qui, pour lui faire barrage, avait appelé à voter pour le candidat PS, Nathalie Kosciusko-Morizet retrouve finalement son siège de députée. Elle était l'invitée de France Info ce matin.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

NKM n'aime pas le terme de "soulagement ". "C'est plutôt un grand bonheur ", explique l'ancienne ministre UMP de l'Ecologie après sa
réélection sur le fil (51,48%)
 dimanche dans la 4e circonscription
de l'Essonne.

Une victoire à l'arrachée à l'issue d'une
campagne d'entre deux tours particulièrement "tendue "  et "agressive ".
Nathalie Kosciusko-Morizet et son pamphlet anti-FN  sorti en 2011 ont déclenché les foudres du FN
et de sa présidente Marine le Pen qui a explicitement appelé à voter PS au
deuxième tour.

Mais "les électeurs, les Français, n'aiment pas
les consignes
", affirme NKM qui plaide pour une politique de la clarté. "Il
y a des gens qui ont voté pour moi et qui n'étaient pas forcément d'accord avec
tout, mais je disais des choses claires", explique-t-elle.

"On n'a pas à tenir de discours de morale, ce
n'est pas le rôle du politique de faire la morale
", poursuit-elle, tout
en affirmant que "l'UMP ne partage pas les valeurs du Front national ".
Et d'insister : Les électeurs veulent "des candidats qui sont clairs ".

NKM qui convient qu'il y a "depuis des mois " des
débats et points de vue différents à l'UMP sur le FN, "mais ce n'est pas
parce qu'on a changé la devanture que l'arrière-boutique est différente
",
martèle l'auteur de Le Front  antinational  (éditions du Moment).

Pour le reste, NKM reste discrète.  Interrogée sur son pronostic pour l'élection à
la présidence du groupe UMP à l'Assemblé nationale, elle répond que cette question "ne
passionne pas les Français
", indiquant simplement qu'elle n'était pas
candidate à ce poste. Selon elle, "il y a une refondation à faire de l'UMP et de la droite ". Mais il faut qu'elle se passe "sur les valeurs et les propositions et pas sur les personnes ". 

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