Manuel Valls : la réforme ferroviaire ne sera pas reportée
Manuel Valls était l'invité de Jean Leymarie lundi matin sur France Info. Concernant la grève de la SNCF, le Premier ministre confirme qu'il faut "une grande réforme " à la SNCF, et indique donc que l'examen du texte ne sera pas reporté. "Je regrette que cette grève continue car nous n'en voyons pas le sens ". "Ce texte est nécessaire, cette réforme est indispensable ". Luc Chatel, le secrétaire général de l'UMP, a demandé de retirer le texte, Manuel Valls répond que cette proposition "n'est pas responsable ".
"Cette grève à la SNCF n'est pas utile et n'est pas responsable, il est temps d'arrêter" (Manuel Valls)
Sur la grève des intermittents, Manuel Valls indique que le "gouvernement est interpellé ". Il attend les conclusions d'un rapport commandé sur le sujet pour prendre rapidement "des décisions d'ici la fin de la semaine ". Le Premier ministre confie tout de même : "Nous devons remettre à plat ce dispositif " d'assurance-chômage. Manuel Valls briseur de grève ? "Pas du tout ", répond le Premier ministre, "la grève est un droit constitutionnel mais je crois au dialogue ".
"Il faut revoir le dispositif des intermittents car le système est à bout de souffle" (Manuel Valls)
Ce week-end, le Premier ministre a déclaré que la gauche pouvait "mourir ", il l'a confirmé ce lundi sur France Info : "Oui la gauche peut mourir ". Le problème, selon Manuel Valls, c'est que certains à gauche oublient "leur responsabilité ", c’est un "vieux débat ", estime Manuel Valls, il faut "assumer sa responsabilité ". Le Premier ministre en appelle donc "au rassemblement " pour soutenir le gouvernement.
"Oui la gauche peut mourir si on refuse d'assumer ses responsabilités" (Manuel Valls)
Il faut continuer à réformer, "nous avons besoin de financer le pacte de responsabilité. Nous ne faisons pas de cadeaux aux patrons, nous soutenons les entreprises ". Le Premier ministre qui justifie : "Les impôts ont trop augmenté ces dernières années " d'où le programme à destination des entreprises et des ménages.
Le Premier ministre a également commenté la polémique autour de la possible nomination de Jacques Toubon en tant que Défenseur des Droits. "C'est le choix du président de la République", juge Manuel Valls, "laissons les commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat se prononcer ". Une pétitiona été lancée sur Internet il y a quelques jours contre cettte nomination et a déjà reçu plus de 70.000 signatures.
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