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Mobilisation du 11 octobre : "nous ferons tout pour qu'elle soit de haut niveau" B. Thibault

Une journée nationale d'action le mardi 11 octobre prochain. C'est ce qu'ont décidé hier soir la CGT, la CFDT, l'UNSA, la FSU et Solidaires, après près de 5 heures de négociations. Les cinq syndicats entendent riposter au plan de rigueur annoncé par François Fillon le 24 août dernier. _ Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, était ce matin l'invité de France Info.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Convaincre qu'il est utile de se mobiliser au regard de l'urgence de la situation"

Le principe de la journée d'action du 11 octobre est acté. Mais il a fallu cinq heures aux syndicats pour se mettre d'accord. Et les modalités restent à définir. Grève, pas grève ? Faut-il y voir le signe que cette journée sera de moindre ampleur que par le passé ? " Personne aujourd'hui ne peut présager de l'ampleur de cette mobilisation , rétorque Bernard Thibault. Pour ce qui nous concerne, nous allons tout faire pour qu'elle soit de haut niveau".

Des divisions syndicales ? "Non, il y a chez nos partenaires une hésitation à considérer que les conditions sont là pour qu'il y ait une réaction de haut niveau. Mais il y a un diagnostic commun ", rassure-t-il. Il regrette certes l'absence de FO, la CGC et la CFTC dans ce mouvement, mais "nous n'allons pas attendre l'unanimité, dit-il, pour prendre nos responsabilités".
Reste à "convaincre qu'il est utile de se mobiliser, au regard de l'urgence de la situation".
Et de rappeler deux autres rendez-vous prévus : un mouvement du 27 septembre dans l'Éducation nationale, et une manifestation sur les retraites et la dépendance le 6 octobre.

Retraite

Bernard Thibault est en effet revenu sur la réforme des retraites, "séquelle" laissée par Nicolas Sarkozy. Loi votée malgré l'opposition de 70% de la population. Pour lui, en outre, c'est "un des scandales de cette rentrée : la progression du nombre des chômeurs de plus 50 ans repose en partie désormais sur cette réforme".

Emploi

"Le chômage est des plus élevés pour les moins de 25 ans et les plus de 50 ans. Et on fait faire des heures supplémentaires à l'infini aux 30-50 ans. Il n'y a pas de croissance envisageable à organiser le travail et à pressurer les salariés sur les tranches d'âges les plus réduites".

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