Cet article date de plus de huit ans.

#Ransomware : un hôpital paye la rançon, pour rien

Victime d'un chantage informatique, un hôpital américain n’a pas récupéré ses données. Problème : il a payé la rançon.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

En février dernier, un hôpital de Los Angeles avait payé une rançon à des pirates informatiques qui avaient pris le contrôle de ses ordinateurs pendant plus d'une semaine. Une somme versée en bitcoins : 40 exactement, plus de 15.000 euros pour que le Hollywood Presbyterian Medical Center puisse accéder accéder de nouveau à son système informatique. 

Une institution victime d’un “rançongiciel” ou “ransomware” en anglais, un type d'attaque informatique particulièrement redoutable qui se multiplie.

Ces logiciels prennent le contrôle des PC, tablettes et smartphones mais pire, ils permettent de crypter le contenu de l’appareil en rendant son contenu invisible de son propriétaire. Pour avoir à nouveau accès à ses propres données, il faut alors payer pour recevoir une clé de déchiffrage ou alors vider ou jeter l’appareil.

Victime d’un "rançongiciel", un hôpital du Kansas, n'a pas pu récupérer ses fichiers. Sauf que les dirigeants ont bien payé la rançon. A la place, les attaquants ont émis une nouvelle demande pour une seconde rançon. Et cette fois, refus de l'hôpital. Pas sûr que cela serve les malfaiteurs car ce type de chantage ne vaut que si la victime retrouve ses données après paiement. Sinon, à quoi bon.

Les Etats-Unis sont pour le moment la cible privilégiée de ces attaques selon des experts en sécurité de Microsoft. L'Italie, le Canada, le Royaume-Uni et l'Espagne ferment la marche. La France est septième du classement avec près de 28 000 cas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.