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Pollution plastique : le Conseil économique social et environnemental formule vingt propositions pour en venir à bout

Le plastique est partout et c'est une bombe à retardement. Voilà l'un des enseignements du rapport que vient de publier le Conseil économique social et environnemental (Cese). Ses membres présentent 20 préconisations pour en finir avec ce fléau.
Article rédigé par franceinfo, Boris Hallier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'association Surfrider Foundation Europe en a marre de retrouver des billes de plastique sur les plages, quand elle organise ses opérations contre la pollution plastique, comme ici sur la plage de Noeveillard à Pornic, où des IPG (granulés plastiques industriels) se sont échoués par milliers sur la côte en une semaine, probablement suite à la perte d'un conteneur sur un cargo. (MAYLIS ROLLAND / HANS LUCAS)

Des plages souillées par des billes de plastique, des poissons asphyxiés par des emballages, sans parler de cette pollution invisible avec les additifs utilisés dans la production du plastique. le Conseil économique social et environnemental (Cese) met en avant 20 préconisations pour faire en sorte de ne plus voir ce type d'images. 

Avec ce rapport publié, mardi 11 avril, à quelques semaines de la nouvelle phase de négociations prévue le mois prochain à Paris (du 29 mai au 2 juin), le Cese veut peser sur les négociations autour du traité international sur la pollution plastique.

La création de l'empreinte plastique

L'une des principales recommandations de ce rapport est l'empreinte plastique. Basée sur la même idée que l'empreinte carbone, elle permettrait de mesurer la consommation de plastique autant à l'échelle individuelle que nationale, espèrent les responsables de la Fondation de la mer et de l'association Surfrider qui sont à l'origine du rapport.
 
Autre demande des représentants de la société civile : interdire au niveau international les plastiques à usage unique d'ici à 2040 ou augmenter la part minimale de plastique recyclé dans les emballages à hauteur de 50 % sur tous les produits d'ici à 2050. 

Un traité international contraignant

Le Cese appelle à l'adoption d'un traité international contraignant. Ce traité, qui pour le moment est prévu pour 2024, aurait l'intérêt de mettre tous les pays sur un pied d'égalité. Aujourd'hui, les contraintes restent nationales ou régionales. Un pays comme le Rwanda, l'un des pionniers dans la lutte contre le plastique et qui a banni cette matière dans son territoire, est confronté à la contrebande venue des pays voisins. 
 
Le Cese réclame donc un traité international efficace, capable d'enrayer la consommation mondiale de plastique. Celle-ci doit plus que doubler d'ici à 2060.
 
 

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