Automobile : le marché français de l’électrique bat un record en septembre

Les ventes de voitures neuves en France ont continué d’augmenter le mois dernier. Le marché de l'automobile a progressé de près de 11% par rapport à septembre 2022. Stellantis occupe aujourd’hui 28% du marché tricolore devant Renault avec 25% et Toyota, loin derrière, avec 5,5% des ventes totales dans l’hexagone. Pour rappel, le groupe Stellentis regroupe les marques Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, Vauxhall, Jeep et Lancia, notamment.

Si on additionne tous les constructeurs, il s’est immatriculé en France au mois de septembre 156 300 voitures neuves. Ces chiffres sont communiqués par la Plateforme automobile, qui représente à la fois les constructeurs et les équipementiers.

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Succès de l'électrique et de Tesla

Les véhicules électriques sont un vrai succès puisque leurs ventes ont atteint un niveau record. Pour la première fois, les immatriculations de voitures 100% électriques atteignent 19% des ventes totales. Si on y ajoute les moteurs hybrides rechargeables on atteint les 30% de part de marché.

Le marché français est aujourd’hui clairement tiré par l’américain Tesla et son SUV Model Y, suivi de la Dacia Spring et la Mégane E-Tech de Renault. Avec des ventes en hausse de 60% sur un an, Tesla coiffe au poteau les constructeurs allemands BMW, Mercedes et Audi.

Les Chinois au coin du bois

Les constructeurs automobiles chinois sont de plus en plus nombreux sur l’ensemble de l’Europe mais en France on croise encore très peu de voitures chinoises. Le constructeur Bee Why Dee, par exemple, Bee Why Dee pour "B"-"Y"-"D" ("Build your Dreams" / "Construisez vos rêves") s’est installé sur le sol français il y a quelques mois seulement. La marque automobile est à l’origine un spécialiste de la batterie pour les smartphones. Elle s'est développée dans le matériel médical puis est arrivée à l’automobile. Ses objectifs sont ambitieux et elle a pour leitmotiv d'y aller lentement mais sûrement...

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Pour ce qui est du marché de la voiture électrique dans son ensemble, malgré cette tendance positive, les observateurs se veulent prudents. Ce type de motorisation reste cher à l’achat, donc réservé à une certaine clientèle. L’inflation est là, les taux d’intérêt toujours élevés pour emprunter. La dynamique enregistrée en septembre ne semble pas se traduire dans les carnets de commandes des prochains mois.