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Emmanuel Macron va modifier le fond et la forme de ses annonces

Après les fuites dans la presse, l'Elysée réfléchit à une autre formule avec probablement de nouvelles annonces la semaine prochaine

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le Président Emmanuel Macron lors d'une allocution télévisée à l'Elysée, le 16 avril 2019 (LUDOVIC MARIN / AFP)

En ce moment les réunions s’enchaînent à l’Elysée sur la reconstruction de Notre-Dame mais aussi sur le "plan B" du président. Il faut créer un nouvel évènement autour d’annonces qui sont déjà connues. Les communicants d’Emmanuel Macron laissent entendre qu’il ne s’exprimera pas d’ici à dimanche, ce sera donc plutôt la semaine prochaine, sans doute mardi. Et ça va "changer de forme", précise un conseiller : "On ne va pas faire comme si rien ne s’était passé". Exit donc l’allocution depuis l’Elysée suivie d’une conférence de presse.

Mais Emmanuel Macron doit aussi changer de discours, il ne peut pas se contenter de revenir avec ces mesures qui sont déjà largement commentées. Il faut se rappeler que l’Elysée parlait d’une deuxième salve d’annonces pour cette conférence de presse qui devait se tenir aujourd'hui, ça veut dire qu’Emmanuel Macron a des mesures en réserves. "Il est train de transformer son coup de com raté en réussite" décrypte un spécialiste de la question, Franck Louvrier, ex-chargé de communication de Nicolas Sarkozy. Pour lui "ces fuites font office de ballon d’essai involontaire, il peut donc corriger le tir". Il estime qu'Emmanuel Macron doit maintenant faire du grand classique : une longue interview à la télévision avec deux présentateurs du journal de 20h. Une formule qui a fait ses preuves, François Hollande et Nicolas Sarkozy l’ont pratiquée plusieurs fois, ça permet de toucher jusqu’à 12 millions de Français les soirs de grande audience

La note du brief

C’est un carton rouge pour Nicolas Dupont-Aignan qui a été le premier à annoncer qu’il suspendait sa campagne pour les européennes, dans un esprit de concorde nationale après l’incendie de Notre Dame. Sauf qu’ensuite il est allé sur le parvis de la cathédrale pour distiller des rumeurs d’attentat, alors que le procureur de Paris a clairement dit que c’était d’origine accidentelle.

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