Le brief politique. Critiqué en interne, Yannick Jadot remet les pendules à l'heure

Yannick Jadot, candidat Europe Écologie-Les Verts (EELV) à l'élection présidentielle, présente son projet mercredi 11 janvier. Mais voilà plusieurs jours que les amis de Cécile Duflot distillent les méchancetés à son encontre. "Il ne fait pas campagne", "on ne le voit pas en meeting", "il n’a que 170 parrainages", "il va se rallier au candidat socialiste avant le premier tour", peut-on entendre dans l'entourage de l'ancienne patronne d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), éliminée dès le premier tour de la primaire écologiste. Tout ça pour dire que Cécile Duflot aurait fait mieux...

De quoi énerver Yannick Jadot : "C’est ça ! Je veux être secrétaire d’État aux carottes râpées", répond-il. Lui raconte qu’il fait campagne sans argent, ce qui explique qu'il ne fasse pas de grands meetings. Il affirme qu’il aura ses parrainages et qu’il sera bien présent au premier tour. 

#Presidentielle2017 Yannick Jadot, critiqué en interne au sein d'#EELV, répond ne pas vouloir "être secrétaire d’État aux carottes râpées" pic.twitter.com/1oczfOvGCi

— franceinfo (@franceinfo) January 11, 2017

La note du brief

C'est un 18/20 pour la lucidité d’Arnaud Montebourg, qui pourrait inspirer de nombreux candidats. Invité sur LCI mardi, à la question "Quel est votre principal défaut ?", le candidat à la primaire de la gauche a répondu "Moi-même". Rappelons qu'en 2007, toujours sur LCI, Arnaud Montebourg avait déclaré : "Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut : c'est son compagnon".