Le brief politique. Macron engrange encore les ralliements, Fillon éteint la fronde
Ce sont les deux informations politiques à retenir mardi : Emmanuel Macron s'apprête à enregistrer des ralliements de personnalités et d'élus bretons, tandis que les sarkozystes s'inclinent face au refus de François Fillon d'abroger la loi sur le non-cumul des mandats.
De nouveaux soutiens pour Macron
Alors qu'il a encore réuni beaucoup de monde lundi 16 janvier à Quimper (Finistère), Emmanuel Macron s'apprête à enregistrer mardi une nouvelle vague de ralliement : celle d'une trentaine d'élus bretons du MoDem et de l'UDI et de personnalités locales du monde de l’entreprise et des syndicats.
Dans ses filets, Emmanuel Macron a déjà attiré des gros poissons venus du Parti socialiste, notamment l’ancien ministre Bernard Kouchner ou l’avocat Jean-Pierre Mignard, un ami de François Hollande qui milite activement depuis décembre pour l'ancien ministre de l'Économie.
#Présidentielle2017 Vague de ralliements centristes pour Emmanuel Macron aujourd'hui #UDI pic.twitter.com/2E3ctsAvkQ
— franceinfo (@franceinfo) January 17, 2017
Certains députés socialistes font les yeux doux au candidat d’En Marche. Mais un responsable du mouvement prévient qu’ils n’auront pas de place aux élections législatives s’ils ne se rallient qu'après la primaire de la gauche fin janvier : "On n'est pas une recyclerie de députés dépités", dit cet élu.
Non-cumul des mandats : les sarkozystes rendent les armes
Le candidat Les Républicains à l'élection présidentielle s’attendait à un face-à-face tendu mercredi 18 janvier à son QG avec les parlementaires de son parti opposés au non-cumul des mandats. Mais finalement, les "frondeurs" s'inclinent. "On ne va pas jouer la division, confient des sarkozystes, alors qu’il faut présenter un visage d’unité dans la campagne." François Fillon avait prévenu : en cas de victoire en mai prochain, il n'abrogera pas la loi sur le non-cumul des mandats.
La note du brief
C’est un petit 5/20 pour Jean Luc Mélenchon et sa mauvaise foi. Le candidat de la France insoumise accuse France Inter d’avoir voulu "tuer" sa chaîne Youtube. Parce qu'il a mis en ligne des interviews réalisées par la radio sans demander l’autorisation, Jean-Luc Mélenchon affirme que France Inter a "téléphoné directement à la direction de Youtube". "Deux fois !" ajoute-t-il. Sauf que c’est faux... Les responsables de la chaîne l’ont contacté à deux reprises pour lui indiquer la marche à suivre pour reprendre ses contenus en toute légalité.
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