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Une élection législative partielle dans les Yvelines attire tous les regards

On vote dimanche 20 septembre pour élire plusieurs députés. Six élections législatives ont lieu pour remplacer ceux qui quittent l’Assemblée nationale. Un siège est notamment l’objet de toutes les convoitises dans les Yvelines.

Article rédigé par franceinfo - Neïla Latrous
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Nadia Hai, ministre déléguée en charge de la ville, ici sur son fauteuil de députée des Yvelines le 17 décembre 2019. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Lors des précédentes élections législatives en 2017, Nadia Hai s'était fait un nom en évinçant Benoît Hamon dans son fief des Yvelines. Élue députée, elle est devenue ministre déléguée chargée de la ville lors du dernier remaniement au mois de juillet. Et la règle fixée par le gouvernement est claire : tout nouveau ministre doit laisser sa place à son suppléant dans l'hémicycle. Le problème dans ce cas précis, c'est que le suppléant de Nadia Hai, mis en examen dans une affaire de drogue, ne souhaite pas siéger, d'où l'organisation dimanche 20 septembre d'une législative partielle. 

Du côté du parti Les Républicains et du Parti socialiste, on souhaite donc faire élire un député de plus et donner à ce score une signification nationale, notamment parce que la campagne ne s’est pas très bien passée du côté de la République en marche. Le candidat désigné par le parti n’est pas celui appuyé par Nadia Hai à l’origine et au sein du parti présidentiel, on se désole que la ministre n’ait fait aucun déplacement pour sauver ce siège remporté avec 1 500 voix d’avance à peine il y a trois ans. 

La participation au coeur des interrogations

Dans les cinq autres scrutins de dimanche, les états-majors des partis semblent confiants. Les Républicains se disent assurés de garder leurs deux sièges dans le Maine-et-Loire et dans le Haut-Rhin. Même assurance pour les socialistes en Seine-Maritime et dans le Val-de-Marne, et pour les communistes à La Réunion. La vraie inconnue, c’est la participation : "Je n’ai aucune idée de qui va voter", se confie d'ailleurs un candidat. À titre de comparaison, lors de la toute dernière partielle en novembre 2018 dans l’Essonne, moins d’un électeur sur cinq s'était déplacé à son bureau de vote au second tour.

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