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Péages urbains : entre incitations et sanctions, quelles stratégies pour la Norvège et la Grande-Bretagne ?

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans plusieurs pays.
Article rédigé par franceinfo - Carlotta Morteo et Elodie Goulesque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un panneau indiquant la zone à émissions ultra-faibles (ULEZ) près de Hanger Lane, dans l'ouest de Londres, le 22 juillet 2023. (JUSTIN TALLIS / AFP)

Plus mortelle que le tabac ou l’alcool, la pollution de l’air et les particules fines, émises par les véhicules motorisés, l'industrie et les incendies, représente "la plus grande menace externe pour la santé publique mondiale", d’après une nouvelle étude américaine.

Pour lutter contre ce fléau, en Grande-Bretagne, le maire de Londres Sadiq Khan va taxer plus durement les véhicules polluants avec l’extension de la zone ULEZ (ultra low emission zone) à l’ensemble du Grand Londres. Créée en 2019, cette zone de très faibles émissions avait été étendue une première fois en 2021. Cette fois-ci, tous les londoniens concernés peuvent faire une demande d’aide publique pour changer de véhicule.

En Norvège on mise sur l’incitation. Dès 2009 et pendant dix ans les péages à l’entrée des grandes villes norvégiennes sont devenus gratuits pour les véhicules 100% électriques. Depuis cinq ans, elles aussi payent un péage, mais à un tarif réduit. Autre mesure phare, l’exemption de la TVA sur l’achat d’un véhicule électrique, cela représente 25% d’économie, de quoi s’aligner avec le prix d’un véhicule thermique.

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