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Covid-19 : le variant Omicron n’a pas d’impact sur les séjours des Français dans l’Hexagone

Les séjours des touristes français pendant les vacances de fin d'année dans l’Hexagone ne devraient pas être freinés par la cinquième vague de Covid. La nouvelle est plutôt rassurante. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le cabinet spécialisé Protourisme.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des passagers s'apprêtent à embarquer à bors d'un TGV en gare de Bordeaux (Gironde). (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

L'enquête du cabinet spécialisé Protourisme remonte au mois de novembre, au moment où le variant Omicron du Covid-19 faisait déjà parler de lui et elle concerne nos projets, nous Français, dans notre propre pays. Les réservations restent à un haut niveau, dit Protourisme. Pour la montagne, les voyants sont au vert car il y a de la neige, contrairement à certaines années à même époque. Et puis on constate un phénomène de rattrapage pour celles et ceux qui n’ont pas pu aller skier l’année dernière.

Selon Dominique Thillaud, qui dirige la Compagnie des Alpes (Tignes, Val d’Isère, Les Arcs et Méribel), le niveau de réservation des Français est très bon. Il est pratiquement à hauteur de ce qu’il était en 2019, année record avant l’arrivée de la pandémie. Plus loin que la seule montagne – qui reste quand même la destination principale, avec les bords de mer dans une moindre mesure –, en novembre, toujours selon Protourisme, vingt millions de Français envisageaient de partir en vacances pour cette fin d’année, soit trois millions de plus qu’avant la crise en 2019.

Au soleil, la situation est moins simple

Un bémol pour les Français qui avaient choisi une destination soleil, la situation est plus compliquée. Le Maroc a fermé ses frontières, l’Île Maurice est passée au rouge écarlate et une partie des Antilles traverse une crise sociale. Cela se traduit par des annulations de 10 à 15% pour les compagnies aériennes et près de 20% pour l’hôtellerie.

La clientèle étrangère est l’autre incertitude, clairement à cause de l’évolution sanitaire et les restrictions qui en découlent. Point d’interrogation : les touristes en provenance du Royaume-Uni ; les américains viennent d’être invités par Washington à ne pas se rendre en France ; l’Allemagne va-t-elle décider de restrictions ? Autant d’interrogations qui ne remettent toutefois pas en cause le retour de l’optimisme ambiant.

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