Cet article date de plus d'un an.

Tourisme : malgré l'inflation et la crise climatique, les "destinations soleil" font le plein été comme hiver

Cet hiver, beaucoup de Français prévoient de partir et de voyager. Au salon professionnel du tourisme, les tours opérateurs font le plein.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des touristes marchent le long d’une plage à Railay,en Thaïlande. (JACK TAYLOR / AFP)

C’est une surprise qui donne le moral aux tours-opérateurs, alors que s'ouvre mercredi 4 octobre le salon professionnel du tourisme, le TOP Resa, à Paris. Les opérateurs enregistrent une hausse de 40% des réservations cet hiver, par rapport à la même période l’an dernier. Ils ne s’attendaient pas à un tel engouement : selon eux, les premiers chiffres de la saison qui se prépare sont incroyables.

>> Tourisme : des vacanciers profitent du calme de l’arrière-saison

Destination soleil

Les destinations les plus prisées sont celles qui promettent des réserves de soleil. La Thaïlande, l’Indonésie, le Japon se vendent très bien, mais l’île Maurice aussi enregistre 25% de hausse des réservations cet hiver et l’Égypte 192% ! Les États-Unis continuent également de séduire la clientèle française. Tout cela même si, inflation oblige, les prix des voyages, notamment les tarifs des billets d’avion, ont beaucoup augmenté.

En revanche, les séjours vers la Caraïbe sont en baisse avec -6%, cela tient surtout à la réduction des dessertes des compagnies comme Air France ou Corsair.

Une saison estivale record

Ces bonnes perspectives interviennent après une saison estivale déjà extrêmement bonne. La Tunisie, qui a été la star de l'été, mais aussi l'Italie, le Maroc, la Grèce, les Baléares, que ce soit en juillet ou en août, ont été très prisés. Et cet été, les États-Unis déjà attiraient les Français.

Finalement l’inflation et le dérèglement climatique n’ont finalement que peu de poids, d’incidence sur la consommation touristique. Même si c’est mauvais pour la planète, et si c’est onéreux, les Français qui ont les moyens continuent à s’offrir des vacances loin de chez eux, sans lésiner sur le budget.

Effectivement tout le monde ne peut pas se le permettre. Selon l’observatoire des inégalités du Crédoc, un Français sur deux n’a pas pu partir cet été, il n’avait pas les moyens. Et l’écart à tendance à se creuser, les plus modestes partent moins souvent qu’au début des années 2000.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.