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Le geek de A à Zeid : Fake

Tout l'été avec Jean Zeid, France Info décrypte les expressions issues des nouvelles technologies et qui se sont peu à peu imposées, parfois jusque dans les pages des bons vieux dictionnaires. Aujourd'hui, c'est le mot "fake".
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Fake" est la traduction de l'anglais : “faux”. “Fake” désigne donc tout naturellement quelque chose de faux, de truqué. Un terme qui a connu un usage exponentiel avec l’avènement du web et des réseaux sociaux.

Théoriciens du complot, militants politiques ou blagueurs du dimanche, volontaire ou accidentel, le "fake" n’a qu’un objectif : faire circuler sur le web photos et vidéos erronées, trafiquées à la vitesse de la fibre si possible. Parmi les exemple de fakes et de rumeurs, on a vu un requin-mangeur d'homme en Camargue ou un crabe de 15m se baladant paisible dans un port anglais. Tout cela est évidemment du fake.

Un fake peut devenir un "hoax"

Les fakes qui peuvent aussi être des "hoax", autre anglicisme qui désigne un mensonge cette fois créé de toutes pièces. Rumeurs, fausses infos... Pour le philologue anglais Robert Nares; “hoax” serait la contraction du verbe “hocus” signifiant “tricher”, “imposer à quelqu'un” ou encore “embrouiller, souvent à l'aide d'une liqueur droguée”.

Avec les réseaux sociaux, nul besoin de liqueur droguée ou de baguette magique tant ces canulars conçus pour apparaître le plus crédible possible pullulent sur les Internets. Exemple : cette vidéo à succès où l’on voyait trois d’amis autour d’une table basse faire du popcorn en faisant sonner simultanément leur smartphone. Du maïs qui se transforme en pop-corn sous l'influence des ondes d’un iPhone, un hoax si bien conçu que certains y croient encore.

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