Le geek de A à Zeid : Kill switch
Il est l’adaptation version smartphone du bouton arrêt d'urgence. À San Francisco, New York ou Londres, la fonction "kill switch" a permis de faire baisser les vols de téléphones nouvelle génération. De moitié selon les villes. Comme son aîné le bouton d’urgence, le "kill switch" est une fonctionnalité permettant au propriétaire d’un smartphone de le désactiver complètement à distance.
Dès qu’il s’aperçoit du vol de son appareil, le propriétaire peut donc rendre le téléphone inutilisable car incapable de s’allumer. Apple a été l’un des premiers constructeurs à introduire cette interrupteur virtuel. Le géant américain a rapidement été suivi par d’autres fabricants dont Samsung. Microsoft a également promis d’en inclure une avec l’arrivée de Windows 10. Une fonctionnalité qui nous vient de Corée du Sud pays où le vol de portable est une véritable plaie. L’objectif est clair : intégrer une fonctionnalité d’autodestruction de votre téléphone en cas de vol.
Pas d’explosion de mobile...enfin pas encore
Mais juste la possibilité d’effacer toutes les données personnelles contenues sur le téléphone. Des photos en passant par les SMS, les mails ou encore les contacts, tout sera bloqué à distance puis effacé. Grâce au "kill switch" et selon une étude Reuters, les vols d’iPhone ont chuté de 50% à Londres, 40% à San Francisco, et 25% à New York durant les douze mois ayant suivi l’implantation de cette fonctionnalité. Une option présentes dans certains téléphones haut de gamme mais c’est encore loin d’être le cas pour les autres. Alors, la politique s’en mêle. La Californie et le Minnesota, deux États américains ont ainsi voter une loi qui contraint les constructeurs à proposer ce "kill switch" à l’utilisateur sur tous les portables vendus depuis le 1er juillet dernier.
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