Anne Giudicelli : "Il n'y a pas un cas d'otages qui ressemble à un autre"
"Il n'y a pas de corrélations. Les terrains ne sont pas les mêmes, les problématiques ne sont pas les mêmes, et les services de l'Etat traitent chaque cas comme un cas particulier. "
Depuis plusieurs semaines, la mort de Gilberto Rodrigues Leal était évoquée par les médias et l'on peut se demander si cela n'a pas eu des conséquences. "Il y a avait des informations qui circulaient sur ce décès et le communiqué était prêt pour être rendu publique. " Régulièrement, l'Etat demande des preuves de vie des otages et il fait de même en cas de décès.
Le traitement des prises d'otages est le même quelque soient les personnes. "Il n'y pas de distinction faite par les services de l'Etat dans ce genre de dossier. Il y a ceux qui appartiennent à une grande entreprise, et dans ce cas, il y a un soutien aux familles différent. Lorsque l'on est journaliste, il y a des relais spécifiques dont ne dispose pas forcément un citoyen qui n'est pas dans ces réseaux. "
Les procédures pour entrer en contact avec les ravisseurs et essayer de négocier pour obtenir une libération restent similaires. Mais, "il n'y a pas un cas d'otages qui ressemble à un autre. "
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