Françoise Larribe : "On ne voudrait pas que les 4 otages soient les laissés pour compte de la France"
Pour marquer cet anniversaire, elle a effectué cette nuit
une marche dans Paris, à l'heure où elle a été enlevée. C'est *"une
marche chargée de sens puisque nous l'avons décidée pour cette nuit du 15 au
- Le départ a été donné à 3 heures du matin, l'heure à laquelle nous avons
été enlevés" confirme François Larribe. "Nous sommes partis de
Vinci, ensuite nous sommes passés devant Areva et l'Elysée. Actuellement, le
groupe est aux alentours du Sénat puis nous terminerons aux Affaires étrangères"* .
Avant de venir à France Info, Françoise Larribe était reçue à l'Elysée mais
elle n'en sait pas plus que "les preuves de vie" annoncées il
y a quelques semaines par François Hollande. Pour autant, "on est sûr
qu'Abou Zeid qui nous détenait a trouvé la mort. Il a été remplacé par une
personnalité différente. On sait que les otages ont été déplacés mais on ne
sait pas où."
A propos d'un éventuel
paiement de rançons, elle ajoute que "l'on ne voudrait pas que ces 4
otages et les autres soient les laissés pour compte d'un système. On ne veut
pas qu'ils soient abandonnés. Il faut qu'ils reviennent. Cela (les rançons) a
donné des résultats pour certains otages." Silencieuse pendant deux
ans, elle espérait que cela aiderait à leur retour mais "comme cela n'a
pas marché" , elle a décidé de plus communiquer comme avec cette marche
nocturne qui rappelle les trois années passées depuis la prise d'otages au Mali.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.