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Françoise Larribe : "On ne voudrait pas que les 4 otages soient les laissés pour compte de la France"

Françoise Larribe a été enlevée avec son mari (et Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret), le 16 septembre 2010 à Arlit au Niger par Al-Qaïda Maghreb islamique. Si elle a été libérée au bout de six mois, cela fait trois ans que les autres otages sont toujours retenus par les ravisseurs.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Pour marquer cet anniversaire, elle a effectué cette nuit
une marche dans Paris, à l'heure où elle a été enlevée. C'est *"une
marche chargée de sens puisque nous l'avons décidée pour cette nuit du 15 au

  1. Le départ a été donné à 3 heures du matin, l'heure à laquelle nous avons
    été enlevés" confirme François Larribe. "Nous sommes partis de
    Vinci, ensuite nous sommes passés devant Areva et l'Elysée. Actuellement, le
    groupe est aux alentours du Sénat puis nous terminerons aux Affaires étrangères"* .

Avant de venir à France Info, Françoise Larribe était reçue à l'Elysée mais
elle n'en sait pas plus que "les preuves de vie" annoncées il
y a quelques semaines par François Hollande. Pour autant, "on est sûr
qu'Abou Zeid qui nous détenait a trouvé la mort. Il a été remplacé par une
personnalité différente. On sait que les otages ont été déplacés mais on ne
sait pas où."

A propos d'un éventuel
paiement de rançons, elle ajoute que "l'on ne voudrait pas que ces 4
otages et les autres soient les laissés pour compte d'un système. On ne veut
pas qu'ils soient abandonnés. Il faut qu'ils reviennent. Cela (les rançons) a
donné des résultats pour certains otages."
Silencieuse pendant deux
ans, elle espérait que cela aiderait à leur retour mais "comme cela n'a
pas marché"
, elle a décidé de plus communiquer comme avec cette marche
nocturne qui rappelle les trois années passées depuis la prise d'otages au Mali.

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