Gérard Courchelle : "L'opéra n'est plus du tout un art élitiste"
Ce week-end, c'est la 8e édition de Tous à l'opéra. L'an dernier, 80.000 personnes ont assisté à des répétitions
et ont visité les coulisses des théâtres lyriques. Pour Gérard Courchelle, "l'opéra
n'est plus du tout, contrairement à ce qu'on croit et à ce qu'on entend trop
souvent répété, un art élitiste. Les maisons d'opéra sont des maisons ouvertes,
qui cherchent à conquérir en permanence de nouveaux publics. "
Dans l'opéra, "il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à
se laisser aller, explique le journaliste. Maintenant, dans tous les théâtres
du monde, et les théâtres lyriques français en particulier, il y a des surtitres
quand c'est en langue étrangère pour comprendre ce qui se passe. "
"*L'opéra est un spectacle cher, par définition,
- rappelle le spécialiste. A l'origine, c'est un art de cour, c'est un art fait
pour l'aristrocatie, pour les rois. Et c'est un art qui est la conjonction de
beaucoup d'arts : quand vous montez un opéra il faut un orchestre, des chœurs,
des chanteurs, des figurants, des costumes... Il y a des plateaux où il y a 300
ou 400 demandes ."
L'opéra moins cher que le foot
Gérard Courchelle a jeté un coup d'œil sur les prix :
à Paris pour les ballets au palais Garnier, les billets coûtent entre 15 et 120 euros ; à l'opéra Bastille, ils vont de 15 à 160 euros, il y a même des places à 5€. "Aller
à l'opéra peut coûter moins cher que certains matchs de Ligue 1 " souligne
le journaliste.
Faut-il être sur son 31 pour aller à l'opéra ? "C'est
complètement faux, assure Gérard Courchelle. Il n'y a plus de dress-code, ni de tenue exigée. On
y va exactement comme on veut ."
La 8e édition de Tous à l'opéra dans les 26 théâtres lyriques français et 80 théâtres européens. Les 10 et 11 mai, animations et visites gratuites.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.