Jean-François Julliard se bat pour libérer les 30 de l'Arctique
Les conditions de détention sont difficiles car ils sont
dans des centres de détention préventive où les cellules sont exigües et la
nourriture insuffisante. Ils risquent plusieurs années de prisons, alors qu'ils
ne comprennent pas pourquoi et se sentent totalement innocents des crimes dont
ils sont accusés, explique Jean-François Julliard.
"Un tiers d'entre eux n'a pas pu parler depuis le
début de cette affaire à leur famille, ce qui est normalement prévu par la loi
russe. Francesco a pu avoir un contact rassurant avec sa famille. C'est quelqu'un
que l'on connaît bien, c'est une force de la nature, solide physiquement et
psychologiquement. Il a mûri longuement son engagement auprès de Greenpeace, est
parti plusieurs années sur des bateaux. Il a l'expérience de la mer et des
campagnes de Greenpeace, mais pas de la détention. "
Il y a 18 nationalités parmi les prisonniers. Greenpeace a
alerté François Hollande, et Jean-Marc Ayrault est sur place. "Ce levier
diplomatique est le principal à actionner parce qu'il y a 18 nationalités, donc
18 pays qui sont concernés par la détention d'un de leurs ressortissants, "
explique Jean-François Julliard. "D'autres bureaux de Greenpeace se sont
adressés à leurs dirigeants et on pense que cette pression-là peut permettre d'avoir
une issue plus favorable et plus rapide. C'est la première fois qu'autant de militants de Greenpeace se retrouvent accusés avec des charges aussi lourdes. "
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